août 182017

NATHALIE – Episode 1

Un charmant rendez-vous .

Sur un site consacré à cet effet, gratuit et sympathique, j’ai fait une rencontre avec une jeune fille de vingt ans. Etudiante et désireuse d’une rencontre virtuelle. Après plusieurs échanges et quelques “précisions”, déclinés sur une semaine, par courriels successifs, nous avons arrangé une première entrevue. Un premier rendez-vous. Une première rencontre à la bibliothèque municipale de la ville voisine.

Un rendez-vous avec une jeune fille de vingt ans, étudiante et désireuse de vivre “une expérience” nouvelle est un objectif passionnant pour tous libidineux quinquagénaire qui se respecte. Nous nous sommes donc donnés rendez-vous à 15 heures, le premier mardi du mois de décembre. Le mardi après-midi est le seul après-midi où l’étudiante peut se libérer. Le week-end, elle rentre chez elle, à quelques cent cinquante kilomètres. Voilà donc par le menu ce premier contact. Bonne découverte et bonne lecture…

La bibliothèque

J’entre dans la grande salle de lecture. Il y a là deux employées derrière leur bureau d’accueil. Il y a aussi deux jeunes adolescents qui découvrent des bandes dessinées. Un couple de personnes âgées. Une jeune fille, debout devant l’écran d’un ordinateur. Je me rends dans le rayon “ésotérisme”. Me saisissant d’un ouvrage consacré à la sorcellerie au XVIème siècle, je me mets à feuilleter et à lire.

Au bout d’une dizaine de minutes, mon attention est attirée par le bruit de pages, que l’on tourne avec une certaine “énergie”. Tournant mon regard sur la droite, je découvre la jeune fille de tout à l’heure, accroupie, à quelques mètres de moi. Elle feuillette un grand livre. Sa position est un peu ambiguë. Les cuisses légèrement écartées, ses longs cheveux châtains, qui pendent sur le livre.

Vêtue d’une veste d’hiver, d’une jupe sombre, de collants noirs et de mocassins à légers talons, la jeune fille semble absorbée par sa lecture. Accroupie et concentrée.  Comme toujours, dans ces moments particuliers, on ne sait que penser. Etait-ce délibérée ? Etait-ce un concours de circonstances ? Je continue ma lecture, louchant de temps à autre, sur la jeune fille. Soudain, dans une sorte de révélation, je vienss de comprendre que j’ai affaire à mon “Contact” ! A mon rendez-vous…

La situation perdure ainsi, depuis une bonne dizaine de minutes. Il n’y a pratiquement aucun bruit. Seul le murmure des deux adolescents parvient jusqu’à moi. La jeune fille est toujours accroupie, (bonjour les crampes). De temps à autre, elle se redresse pour choisir un autre livre. A chaque fois qu’elle reprend sa position initiale, je découvre que “sa pose” devient plus “élaborée”.  L’obscurité qui règne sous sa jupe, ne permet pas de distinguer quoi que ce soit. Peu importe.  C’est la “situation” , le “jeu”, qui comptent. Je savoure l’instant. Je sais que la jeune fille, elle aussi , savoure cet instant…

Au bout d’un bon quart d’heure, elle se redresse. Lentement, d’un pas nonchalant, contournant les étagères, elle se rend dans le rayon parallèle. Le rayon face à celui ou je me trouve. Faisant, depuis longtemps, semblant de lire, je reste le témoin privilégié de ce que je vis là. Un moment truculent. Vivre ainsi la réalité d’un fantasme récurrent est toujours un grand bonheur.

J’ai toujours beaucoup apprécié ces situations. J’ai toujours beaucoup apprécié ces complicités. J’ai toujours aimé sentir battre mon cœur à cause de ces situations troublantes. J’ai toujours aimé être profondément exalté par des moments torrides. Des moments comme celui que je vis là. Des instants que l’on vit, hélas, de trop rares fois dans une existence. Mais des instants qui restent à tout jamais dans nos souvenirs. Des sortes de “déclencheurs”.

Par l’espace laissé libre entre les livres, disposés sur le bois des étagères , je peux distinguer, en me penchant un peu, le visage de la jeune fille. Cette dernière est à nouveau accroupie. Regardant autour de moi, tous mes sens aux aguets, frissonnant quelque peu, je me cambre en avant, entre deux piles de livres, “je prends l’air”. C’est une éventualité convenue dans le “plan” . Je ne suis pas du genre à avoir ce genre d’attitude sans une entente préalable.

Je sais que la jeune fille n’en perd pas “une miette”. Cela dure depuis deux ou trois minutes. Et ces minutes, dans des moments d’une telle intensité, sont longues ! Je me retire un peu. Je peux constater qu’un filament laiteux s’écoule sur le bois de l’étagère. Formant là une grosse goutte d’un liquide opaque…

Tout cela a été élaboré et scénarisé au préalable lors de nos échanges de mails. Rien n’est véritablement improvisé. Donc, tout est réglé comme du papier à musique. Discrétion, complicité et plaisirs fous. Dans ces situations, il n’est pas rare d’être télépathes et de partager des émotions communes. Ce que je ressens à l’instant avec une acuité remarquable.

La jeune fille est toujours là. Mon cœur bat la chamade. J’ai de délicieux frisson qui parcourent mon échine. Je sens presque une douleur dans les reins. Sans doute est-ce du à la cambrure nécessaire pour dissimuler mes “activités”, au cas ou ! Je suis couvert de sueur. Je suis le jouet d’une peur délicieuse.  Une délicieuse “trouille” m’envahit. C’est vraiment un “grand moment”.

Soudain, un bruit de pas se fait entendre sur ma droite. Très rapidement je me détourne le plus discrètement possible. Faisant mine d’être concentré sur la lecture de l’ouvrage que je tiens en main, je donne parfaitement le change. Tous discrédits impossibles. Comme convenu, lors de l’élaboration de notre “aventure”, par courriels, je me rends aux toilettes.

Pour conserver son anonymat, j’appellerai ma complice “Nathalie”. Pour entrer dans les toilettes de la bibliothèque, il faut faire un chiffre sur le “digicode”. Code qui m’a été communiqué par Nathalie lors d’un précédent mail de “préparation”. J’entre dans les toilettes. Devant moi il y a une porte fermée. A ma droite, il y a les WC hommes. Fixés sur le mur, il y a les urinoirs et, au fond la porte vitrée du lieu d’aisance. Lorsque la porte des toilettes s’ouvre, un bruit électrique se fait entendre.

Je referme cette porte derrière moi. Me mettant devant le premier urinoir, je me déboutonne. De la main droite, entre le pouce et l’index, je déroule l’extrémité de mon prépuce. J’enroule et déroule lentement, provoquant ainsi une légère érection. A cause de l’excitation de tout à l’heure, un filament de sperme s’écoule sur la faïence de l’urinoir. Le bruit électrique de la porte se fait entendre. Me détournant prestement, je me reboutonne avec une célérité extraordinaire. Une voix douce et féminine me fait : < Bonjour ! >. Je me retourne, c’est la jeune fille de tout à l’heure, Nathalie !

Tout cela, toujours plus ou moins parfaitement scénarisé au préalable, se déroule comme prévu, comme dans une sorte de rêve. C’était divin !

Elle s’avance vers le lavabo. Moi, je reprends ma position devant l’urinoir. En semi-érection, les mains sur les hanches, je lâche un jet sonore qui vient gicler sur la vieille faïence. Nathalie s’approche. Elle se met derrière moi, sur ma droite et, par dessus mon épaule, semble observer avec intérêt. Puis la jeune fille se met à côté de moi. Je lâche de petits jets par intermittences. C’est à la fois gênant et très excitant. Un moment réellement sublime.

La jeune fille s’accroupit soudain. Son visage est à une vingtaine de centimètres à peine de la faïence et de ma braguette. Créant à mes sens une sorte d’hallucination bien réelle, cette situation me donne le vertige. Je suis obligé de prendre appui de ma main libre contre le carrelage du mur me faisant face.

Nathalie observe avec une grande concentration. Elle retient sa respiration de longues secondes pour la relâcher, dans un souffle, à intervalles réguliers. Excité et joueur, je fais bouger mon sexe raide et turgescent. Les petits jets que je lâche sont plus puissants à cause de mon érection. Mon cœur bat à grande vitesse. Je sens la sueur me couler dans le dos.

Je regarde mon sexe et le visage de la jeune fille qui s’est encore rapprochée. Son regard se lève vers mes yeux avec un air délicieusement vicieux. Puis, joueuse , elle regarde à nouveau la scène. Une scène toute aussi vicieuse qui se déroule, là, pour notre plus grand plaisir à tous deux.

J’ai du sperme sur le côté gauche de mon pantalon ! Des coulures “anarchiques”.  Nathalie se redresse. Se plaçant devant le second urinoir, la jeune fille se cambre. Puis, de la main droite, elle mime une masturbation masculine. A la perfection ! Tout en faisant cela, elle plonge ses regards dans les miens. C’est moi qui me met à l’imiter. Nous sommes tous les deux là, cambrés devant les urinoirs à pratiquer des gestes obscènes. Un partage fabuleux.

Tous les deux, là, à partager des instants d’une intensité torride. Indicible…

J’entends Nathalie respirer fortement, presque haletante. Elle est sans doute aussi excitée que moi. Pourtant elle ne fait qu’imiter ce que je fais réellement. Nathalie s’accroupie une fois encore, mais à ma gauche. Je continue mon mouvement de va et vient. Son visage est si près que je pourrai passer l’extrémité de mon sexe sur la peau de sa joue, de son nez, de ses lèvres. Le vertige me fait presque tituber. A tel point que je suis obligé de poser ma main sur le carrelage une nouvelle fois.

A présent la jeune fille a passé sa main droite sous sa jupe. Elle se masturbe sans doute elle aussi. Soudain, le bruit électrique de la porte se fait entendre une nouvelle fois . Quelqu’un va entrer. Nathalie se redresse à la vitesse de l’éclair. Moi, je me détourne et me reboutonne, vite, avec une célérité et une précision qui m’étonne. C’est une jeune fille, très grande, aux cheveux châtains. En entrant dans les toilettes “femmes”, elle a un regard amusé vers nous.

Nathalie et moi décidons d’en rester là ! Nous avons fini l’après-midi dans un salon de Thé ! Il est convenu qu’entre nous il n’y aura jamais de relations sexuelles. De quelques natures qu’elles soient. Et cela me convient parfaitement. La fidélité d’une amitié naissante, si elle est à ce prix, en vaut vraiment la peine.

Nathalie ayant une relation avec un garçon de son âge et dans sa région, ne tient pas à se “disperser”. La jeune fille désire vivre des situations vicieuses et en rester à ces aventures. Ce basculement des fantasmes dans une réalité complice, est un partage souhaité. Devant deux chocolats chauds et fumant, nous élaborons déjà notre prochaine rencontre…

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L’utilisation, toute ou partie, d’un texte, (ou photographie) sans le consentement de l’auteur, constitue une violation de la propriété intellectuelle.  Délit sanctionné par l’Article. L.335-2. du Code pénal.

La divulgation d’information relative à la vie privée, ou à l’identité, constitue un délit sanctionné par les articles 706-102-1 (Informatique) et 88-227 du code pénal.

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NATHALIE – Episode 2

Le salon de thé

Nathalie m’a fixé rendez-vous mardi après-midi. A quatorze heures dans un petit salon de thé situé dans un quartier en périphérie de la ville. J’arrive à l’heure. J’entre dans la boulangerie-pâtisserie. Je salue la jeune serveuse, souriante, debout derrière les vitres du comptoir. Je passe commande d’un café léger. L’endroit est très sympathique. Peu fréquenté.
Je traverse la boutique. J’entre par le passage plutôt bas, pour arriver dans une grande pièce. Les murs sont constitués de grosses pierres de taille. Les grosses poutres apparentes  du plafond supportent de fausses petites lampes à pétrole du plus bel effet. Ces petites lampes tamisent le lieu d’une lumière très douce. Il y a là huit petites tables de bois. Sans doute du bois de chêne. Les chaises assorties sont autant d’invitations à s’installer confortablement, bien au chaud, dans cet endroit calme et serein.

Je contourne l’immense aquarium qui sépare le salon de sa masse imposante en deux parties égales. Je retire mon manteau et m’installe à une table. Il n’y a personne. Dehors le froid est vif. D’être assis là, confortablement, dans l’agréable chaleur de ce lieu exquis, offre un contraste des plus appréciables. Cet hiver me semble particulièrement rude.

Je m’étonne de n’avoir jamais soupçonné l’existence de cet endroit. Même si je passe quelques fois devant. Nathalie m’en a vanté la discrétion et le calme. Assis, déposant mon portable sur la table, depuis le magasin me parviennent, de façon lointaine et étouffée, les échanges des clients qui entrent et sortent du magasin. Le peu d’ostentation affichée dissimule sans doute ce lieu aux regards.

Je suis là depuis une dizaine de minutes. Nathalie entre dans le salon de thé. Elle vient me saluer et me faire la bise. Elle s’assoit à ma table. Nous échangeons quelques banalités dans le calme du lieu. Je la trouve encore plus belle que lors de notre premier contact, la semaine passée, à la bibliothèque. J’avoue y avoir pensé beaucoup et chaque jour. Elle me confie y avoir pensé beaucoup aussi.

Au bout de cinq minutes, conformément au “plan” établi par courriel, la jeune fille se lève pour aller s’installer à une autre table. Assise le dos contre le mur de gauche, me faisant presque face, elle  se met à feuilleter un livre sorti de son sac. Vêtue comme la dernière fois d’une jupe noire, de collants sombres, d’un chemisier blanc sous un épais pull noir et  chaussée de bottes, Nathalie est superbement féminine. Ses longs cheveux pendent presque sur les pages du livre qui semble absorber toute son attention. Dissimulant ainsi en grande partie son visage. L’idéal pour regarder en toute discrétion.

Je peux constater, en portant mon regard sous sa table, que Nathalie est assise avec les jambes légèrement écartées. Je peux ainsi me rendre compte que ce ne sont pas des collants que portent la jeune fille, mais des bas. Spectacle agréablement troublant. Pour m’en faire profiter plus amplement, elle écarte largement les cuisses, dévoilant sa toison pubienne très fournie. Cette touffe est de toute beauté. Moi qui ai horreur des “abricots” je ne peux qu’être enchanté de cette “broussaille”.

Nathalie porte sa main gauche sous sa jupe, le tissus de celle-ci se soulève un peu. Je peux admirer cette touffe majestueuse.  Je ne peux m’empêcher d’être admiratif. Se promener ainsi, sans sous-vêtements, par ce froid glacial, est un véritable défi. Mais je me souviens à l’instant que Nathalie m’a précisé habiter à deux pâtés de maisons du salon de thé. En fine stratège elle sait très certainement ce qu’elle fait.

Nous sommes assis là comme deux parfaits inconnus. C’est vraiment troublant.  Une bonne dizaine de minutes se passent ainsi. J’admire aussi  les poissons tropicaux qui virevoltent nonchalamment dans les eaux claires de l’aquarium. Je passe ici un de ces moments de bonheur absolu comme je les aime tant. Nathalie me confie un peu plus tard la plus parfaite réciprocité. La jeune serveuse qui passe quelques fois semble étonnée par notre attitude. Elle a un étrange sourire. Elle est plutôt jolie.

Un monsieur arrive. Quadragénaire sans doute. Il est coiffé d’un chapeau, vêtu d’un manteau noir. Il entre dans la pièce.  L’inconnu porte un pantalon noir. Il est chaussé de souliers noirs. Il est très élégant. Ses vêtements ne sont pas sans évoquer un certain style “Technico-commercial”.  Le quidam s’installe à la table du fond. L’aquarium fait effet miroir. Dans la vitre, qui fait un peu “rétroviseur”,  je peux deviner sa silhouette avec netteté.

La jeune serveuse, me fait un agréable sourire. Elle me croise d’ailleurs à plusieurs reprises avec un regard soutenu Elle vient apporter sa commande à l’inconnu. J’observe Nathalie. Là ou s’est installé l’homme, il ne peut que voir. Et fort bien. La jeune fille, en apparence absorbée dans sa lecture, a gardé sa position. Les cuisses légèrement écartées. J’admire l’aplomb avec lequel elle agit là. Sous l’obscurité de sa jupe, il est sans doute difficile à l’homme d’apercevoir quoi que ce soit. Pour le moment en tous cas. Mais, est-ce vraiment nécessaire ?

Je fais semblant de lire mon journal. J’observe dans la vitre de l’aquarium les réactions de l’inconnu. Nathalie, sans rien exagérer , garde la même attitude. Je trouve son “jeu” absolument sublime. D’être le complice de tels évènements est tout simplement divin. C’est un privilège que nous partageons. Nous en avons tous deux bien conscience. L’échange de notre rapide regard appuyé nous le confirme.

Quelques fois la jeune fille croise ses jambes. Elle reste ainsi deux minutes, puis décroise ses jambes pour reprendre sa position initiale. Exagérant peut-être, très légèrement les croisements et les décroisements. Des mouvements que subliment encore et certainement à son avantage ses longues jambes. La jeune serveuse passe au-dessus des marches et me sourit une nouvelle fois. S’est-elle rendue compte de quelque chose ? J’en suis sûr…

Dans la vitre de l’aquarium je peux voir que l’homme  fait semblant lui aussi de s’absorber dans sa lecture. Pourtant, il observe avec attention le “ballet” des jambes de la jeune fille. Il a du se rendre compte de l’absence de sous-vêtements. J’en ai la certitude car, de sa place, il lui est impossible de ne pas le remarquer. Surtout durant les mouvements de “danse” des jambes de la jeune fille.

Tout cela est d’une discrétion absolue. Dans la vitre, je peux également me rendre compte que l’homme a un mouvement discret et régulier du bras droit. Je me doute de ce qu’il est entrain de faire. Je le comprends très bien. De temps à autre, Nathalie lève la tête et observe la scène quelques secondes pour se replonger dans sa lecture. La situation est réellement torride. Je me mets complètement dans la situation mentale de l’inconnu. Quel homme, normalement constitué, peut rester insensible à une telle situation sans ressentir de douces démangeaisons ?

Je connais à présent l’axe principal des fantasmes de Nathalie.  Je sais qu’elle prend un plaisir fou à vivre la situation présente. Je me sens presqu’en trop. Je suis moi aussi dans un grand état d’excitation. Je regarde cette jeune fille de vingt ans entrain de se livrer à un “jeu” passionnant. Se dépassant certainement pour en tirer le plaisir cérébral recherché. C’est l’apanage exclusif des cérébraux de s’offrir de tels “luxes”.

Une érection rendue désagréable par la contrainte du tissus de mon pantalon m’interdit une totale décontraction. Les choses durent ainsi une bonne vingtaine de minutes. Au bout de ce laps de temps Nathalie se lève. Elle se dirige vers les toilettes. J’entends la porte se refermer. Je peux voir dans la vitre de l’aquarium que l’homme, à son tour, se lève pour suivre le même chemin. Comme je l’envie. Je remarque le visage de la jeune serveuse qui disparaît à l’instant derrière l’angle de la poutre, en haut des marches.

Au bout d’un temps plutôt court, quelques minutes tout au plus, Nathalie revient s’assoir à sa table. L’homme revient à son tour une petite minute plus tard. Il reprend sa place. La jeune fille a repri sa position initiale. Sans doute excitée par l’attitude entreprenante du quidam, sous la table, elle écarte un peu plus ses cuisses. Restant ainsi, coinçant ses chevilles contre les pieds de la chaise, elle fait semblant de fouiller dans son sac. J’observe son “jeu” avec passion. C’est fameux. J’ai envie de me masturber. C’est si bon, si beau et si intense.

C’est à ce moment qu’une femme entre dans le salon de thé. Portant des sacs imprimés de grandes marques, elle s’avance pour s’installer à la table de l’homme. Nathalie me jette un regard amusé et me fait un clin d’œil. Au bout de deux minutes, elle se lève. Elle met son manteau, prend son sac et quitte le salon sans un regard pour l’homme. Ce dernier semble d’ailleurs embarrassé par la présence de sa femme. Tous les couples ne sont pas “complices” de telles choses !

Je ne tarde pas à la rejoindre dehors ou elle m’attend devant la boulangerie-pâtisserie. Nous  marchons un peu ensemble. Nathalie, passe son bras sous le mien. Amusée, elle me raconte se qui s’est passé aux toilettes. Le quidam qui se lave les mains devant le lavabo avec le sexe dressé hors de sa braguette. Il lui demande l’heure et si elle connaît le quartier. Sans répondre, se lavant les mains rapidement, elle peut voir le type se sêcher le sexe sous le séchoir électrique. < Un bon vicelard ! > conclue t-elle avant de rajouter : < Comme je les aime ! >. Nous éclatons de rire en traversant la rue.

Nous avons terminé l’après-midi dans son petit studio. Un petit appartement d’étudiante que je découvre pour la première fois. Le chocolat est chaud, délicieux. Je découvre également l’intérêt que porte la jeune fille à ses études d’économie d’entreprise. Des études très importantes menées avec le plus grand sérieux. A la quantité de livres sur les étagères, j’ai la certitude rassurante d’être en compagnie d’une grande intellectuelle. Je lui en fais part. Elle rit.

Les aventures que j’ai commencé à partager avec Nathalie, ne sont en fait qu’une sorte d’éxutoire. Un éxutoire particulier, certes, mais radical et, visiblement  efficace. Une catharsis sexuelle. Des éléments très importants pour la jeune fille. Je ne m’en doute pas encore. Elle allait m’en révéler la teneur bientôt. Je quitte Nathalie vers dix-huit heures.

Je garde une merveilleuse impression et je me réjouis à l’avance de notre prochaine aventure. Rendez-vous est pris pour mardi prochain…

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L’utilisation, toute ou partie, d’un texte, (ou photographie) sans le consentement de l’auteur, constitue une violation de la propriété intellectuelle.  Délit sanctionné par l’Article. L.335-2. du Code pénal.

La divulgation d’information relative à la vie privée, ou à l’identité, constitue un délit sanctionné par les articles 706-102-1 (Informatique) et 88-227 du code pénal.

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NATHALIE – Episode 3 -

Les grands magasins

Ce lundi soir, en ouvrant ma boîte mail, je découvre un courriel de Nathalie. La jeune fille m’invite, dès le lendemain, mardi, à vivre ensemble une nouvelle aventure. Elle me fixe rendez-vous au salon de thé. Malgré une certaine impatience, le mardi arrive très vite. Je me rends au salon de thé pour quatorze heures. Cet endroit dont je décris le cadre dans le précédent épisode.

Je suis assis à une table depuis cinq minutes à lire un magazine d’art. Je parcours distraitement un article consacré à Neo Rauch, peintre Allemand dont j’apprécie le travail. Nathalie arrive avec sa bonne humeur habituelle. Nous nous faisons la bise. Vêtue comme à l’accoutumé d’une jupe sombre, d’une épaisse veste d’hiver, de bas noirs et chaussée de bottes à talons, la jeune fille est toujours aussi attractive. Ses longs cheveux pendent sur ses épaules en toute liberté. Elle s’assoit devant moi.

La ravissante jeune serveuse arrive pour prendre la commande. Nous prenons deux chocolats chauds. Nathalie me parle un peu de sa semaine.  Elle précise quelques points de détails évoqués dans nos échanges de courriels. D’amusantes anecdotes d’étudiantes ayant trait à ses cours. Nous échangeons des courriels tous les jours. La jeune serveuse me lance un de ses regards appuyés et étonnants. Un regard qui me surprend toujours autant.

Nous bavardons un peu en évoquant les pénibles week-end où Nathalie rentre chez ses parents. Quand elle aborde sa relation plutôt orageuse avec son “petit ami”, elle ne peut s’empêcher de lâcher un long soupir d’exaspération. Ce dernier n’est intéressé que par les voitures de sport qu’il répare dans le garage où il travaille. Dans le cadre de ses études, la jeune fille prépare un voyage d’une semaine, au mois d’avril, dans le nord de l’Allemagne. La jeune fille semble ravie de cette opportunité et surtout par la perspective de pouvoir changer d’horizon.

Au bout d’une dizaine de minutes, Nathalie extirpe de son sac un petit paquet. Elle le déballe. C’est une boîte contenant une sorte de petit œuf en plastique rose.  Il y a également une petite boîte parallélépipédique de même couleur et de même matière. Cela évoque un porte-clés. La jeune fille me montre le boîtier de la taille d’une petite boîte d’allumettes. Il y a, sur sa partie supérieure, un petit bouton et un voyant lumineux. Lorsque la jeune fille appuie sur le bouton, le voyant s’allume. Le petit œuf que la jeune fille tient dans son autre main se met à vibrer en émettant un petit grésillement à peine audible.

Nous sommes seuls dans le salon de thé. Nathalie se lève. Debout, elle retrousse sa jupe. Je peux constater qu’elle ne porte aucun sous-vêtements. Ses bas sont retenus par un porte-jarretelles noir. La jeune fille, se cambre légèrement en avant. Elle introduit l’œuf dans la partie la plus intime de sa personne. Elle se rassoit. Se saisissant du “porte-clés”, Nathalie me le met dans la main.

Je suis là, un peu stupide, un peu gêné, ce petit objet entre le pouce et l’index. En même temps, je me sens “flatté” d’avoir les “commandes”. Nathalie m’invite à faire un essai. J’appuis sur le petit bouton. Aussitôt, je vois la jeune fille avoir un léger spasme.  Assise sur sa chaise, elle se cambre en plongeant son regard dans le mien. Elle lève les sourcils et me fait un sourire. J’arrête d’appuyer. Je recommence. Je fais cette manipulation plusieurs fois. Je peux constater que tout fonctionne très bien. Nathalie me fait savoir que la distance “d’action” est d’environ six mètres. A la condition évidente qu’il n’y ait aucun obstacle.

Nous terminons nos chocolats. Nathalie se lève une nouvelle fois. Elle sort un bout de tissus noir de son sac. Je m’aperçois rapidement que c’est une petite culotte qu’elle enfile rapidement.  C’est à ce moment que je découvre que la jeune serveuse nous observe derrière le grand aquarium du salon. Je fais semblant de rien. J’en informe discrètement Nathalie qui, en souriant, me fait : < Nous nous occuperons de son cas au moment opportun ! >.

Nous sommes à la mi décembre. Un de ces après-midi de grisaille, au ciel bas. Journée plutôt fade et tristounette. Cette ambiance crée un curieux paradoxe avec nos activités plutôt ludiques et joyeuses.

Le froid sec et vif nous attend au dehors. Nathalie me propose un tour dans les grandes enseignes du centre-ville. Nous commençons notre “circuit” par le “GRAND-MARKET”. Spécialisé en vente de DVD , de CD et de livres, ce magasin est très agréable. Je le connais bien pour y faire mes achats de matériel audio-visuel. Pour y flâner parfois aussi.

Nous nous séparons. Nous gardons une distance de quelques mètres. Pour n’importe qui, nous sommes de parfaits inconnus. Je marche à deux ou trois mètres derrière la jeune fille. Je ne peux m’empêcher de la regarder. J’admire une fois encore l’aplomb avec lequel elle va nous entraîner dans une autre aventure excitante.

Dans ma main droite, je serre mon petit “objet”. Je regarde Nathalie feuilleter des ouvrages sur l’Art. Me plaçant de l’autre côté du rayonnage, j’appuis sur le petit bouton. Je peux deviner en observant le visage de la jeune fille que le petit “œuf” enfoncé dans son intimité fonctionne à la perfection. Cela m’excite sans doute autant qu’elle. Cela m’amuse également beaucoup.

Je reste à appuyer avec insistance. Nathalie, discrètement, le visage baissé, se mordille la lèvre inférieure. Au bout d’une minute la jeune fille lève la tête et me cherche du regard. Elle fronce les sourcils et ouvre légèrement la bouche. Elle me fait un sourire désarmant et replonge dans son semblant de lecture. J’éteins le boîtier.

Nathalie s’avance à présent dans une autre allée de livres. Moi, marchant parallèlement de l’autre côté du rayonnage, j’actionne  à loisir mon petit boîtier. Parfois, s’arrêtant pour feuilleter un nouveau livre, la jeune fille me cherche du regard. Ses yeux semblent m’implorer. Quelle est la demande ? Allumer ou éteindre ? Je ne sais pas encore vraiment décrypter les regards de la jeune fille. J’y vais au jugé.

La jeune fille s’arrête près d’un homme d’un certain âge. Un quinquagénaire aux tempes grisonnantes. S’accroupissant de trois quart, à deux mètres de l’inconnu, la jeune fille se met à feuilleter un ouvrage qu’elle a retiré du rayonnage du bas. Au bout de quelques instants, l’homme découvre la scène, discrète, mais bien réelle. J’appuis sur le bouton. Nathalie a un léger spasme. J’arrête et je recommence.

A chaque fois, la jeune fille a un très léger soubresaut. Le monsieur observe discrètement ce qui se passe là, sous ses yeux écarquillés. Je sais ce que Nathalie vit à ce moment précis. Elle m’en a expliqué la teneur dans plusieurs courriels.  Une situation dont elle est friande et qu’elle recherche absolument. Avec un complice, tout cela est tellement plus simple. Nous en prenons bien conscience une fois encore.

La situation perdure ainsi depuis cinq bonnes minutes. La jeune fille se redresse. Posant le livre qu’elle tient à la main, elle s’éloigne de quelques mètres. Discrètement, faisant mine de choisir un ouvrage, je reste le plus près possible. Il me faut rester dans le rayon d’action de l’appareil. Je louche donc continuellement dans la direction de Nathalie jusqu’à en avoir mal aux yeux.

Je peux à présent constater que Nathalie prend appui de son autre main sur une des étagères. Fléchissant légèrement les genoux, debout derrière le rayonnage, Nathalie est debout. Une position discrètement équivoque. Le quidam fait semblant de lire à moins de deux mètres d’elle. La jeune fille se met à imprimer un discret mouvement régulier du bassin. Presque imperceptible. A la condition de ne pas concentrer son attention sur ce qui se passe là !

J’appuis sur le petit bouton avec une fébrilité inutile et incontrôlée. En observant avec attention, je peux découvrir le mouvement masturbatoire de Nathalie. Je peux aussi deviner qu’elle cherche, tout au fond d’elle-même, le plus secret plaisir. L’homme s’en rend à présent compte lui également. Il s’approche de la jeune fille et lui murmure quelque chose.  Des mots qui me sont évidemment inaudibles depuis l’endroit où je me trouve. Nathalie cesse immédiatement et se raidit quelque peu. Elle a cet air faussement offusqué que prennent les filles lorsqu’elles se sentent importunées. Un merveilleux numéro d’actrice.

De l’endroit ou je me trouve je n’entends rien. Nathalie se redresse complètement. Au bout de quelques instants, tout en souriant à l’inconnu, la jeune fille me cherche du regard. Elle cherche à me situer et me rejoint.  L’homme, constatant que la jeune fille est accompagnée, s’en retourne à sa lecture. Être à deux, dans ce genre d’aventure, permet d’instaurer ces revirements de situation d’une façon tout à fait imparable.

Une fois dehors, nous décidons d’aller visiter l’Hypermarché. Il y a sans doute là quelques “terrains de chasse” de toute première qualité. En marchant, Nathalie m’avoue qu’à deux moments précis, l’orgasme n’avait pas été très loin. La jeune fille est pressée de recréer une nouvelle situation. Nous sommes tous deux considérablement excités. Cette complicité décuple encore nos émotions. De bien délicieuses sensations.

Nous entrons dans la grande surface. A nouveau, je me mets à suivre Nathalie à environ trois mètres. Nous marchons doucement en nous mêlant aux autres clients. La jeune fille prend la direction du rayon des vêtements homme. S’arrêtant à quelques mètres d’un homme mûr, bien vêtu, elle se met à regarder les manteaux et les vestes. Sur le rayon du bas, il y a des chaussures d’une certaine “classe”. Une fois encore, s’accroupissant, Nathalie prend sa position “favorite”.

Très rapidement, l’homme a son attention attirée par la présence de la  jeune fille. La voyant ainsi accroupie, à quelques deux mètres de lui, il concentre son regard sur ses cuisses très légèrement écartées. J’appuis sur le bouton à cet instant précis. Une fois encore, Nathalie a un léger spasme. Là , peut-être à cause de l’emplacement discret, la jeune fille laisse une plus grande liberté à ses soubresauts. Je suis dans un état d’érection démentiel. J’imagine aussi l’état émotionnel de l’inconnu qui découvre la scène. Depuis ma cachette j’observe avec intérêt. Voyeur privilégié.

Une femme vient rejoindre l’homme et lui glisse quelques mots en lui montrant un vêtement. Elle s’en retourne. Nathalie s’est redressée. Contournant le rayonnage, elle vient s’accroupir derrière les pantalons. L’homme, étant resté à sa place initiale, peut, par l’espace entre les manteaux, découvrir la même position de la jeune fille. Nathalie apprécie tout particulièrement de s’exhiber dans cette posture. Elle en profite donc pour faire un splendide “numéro”. Un véritable “show”.

Prenant appui de sa main gauche sur un pilier, la jeune fille se met bouger du bassin. Un mouvement masturbatoire sans équivoque pour qui observe attentivement. Rythmique et régulier.  Moi, faisant semblant de regarder les chaussettes et les slips, j’appuis sur le petit bouton, comme un dément. Au risque de casser le boîtier. C’est presque invraisemblable. Totalement délirant. Du grand art…

L’homme, n’en croyant pas ses yeux pourtant  grands ouverts, se touche à présent discrètement le sexe de la main droite. Je peux parfaitement le comprendre, le “pauvre” ! Il sait sa femme dans le rayon voisin, cela calme sans doute toutes velléités inconsidérées. Cela tempère aussi considérablement toutes initiatives non souhaitées. Et non souhaitables en de tels lieux.

Cette situation pousse Nathalie à en rajouter dans une discrète surenchère. La jeune fille, tête penchée en avant, se tient au pilier. Elle est accroupit, les cuisses légèrement écartées. Elle a une série de soubresauts violents. Elle connaît certainement là une série d’orgasmes qu’elle ne peut réfréner. Elle me le confia une fois à l’extérieur. Pourtant, sachant parfaitement maîtriser ses pulsions, elle doit admettre que cette fois-ci  l’excitation est arrivée à son comble…

Lorsque nous nous retrouvons dans le froid de la rue, Nathalie m’avoue qu’elle n’a plus connu de tels plaisirs depuis longtemps. Elle me dépose une bise sur la bouche ! C’est la première fois qu’elle a un tel élan envers moi. Je devine que c’est le témoignage d’une sorte de reconnaissance. Elle m’avoue que ces instants de jouissance, mêlant plaisir et honte, lui sont devenus nécessaires depuis son adolescence. Je devais découvrir, longtemps plus tard, l’origine de cette “pathologie”…

Nous terminons l’après-midi dans son petit studio devant un second chocolat. Je la quitte vers dix huit heures trente. Nous réjouissant déjà pour mardi prochain. Nous nous promettons d’échanger nos impressions par de nombreux courriels jusqu’à mardi prochain.

Pour la prochaine aventure …

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L’utilisation, toute ou partie, d’un texte, (ou photographie) sans le consentement de l’auteur, constitue une violation de la propriété intellectuelle.  Délit sanctionné par l’Article. L.335-2. du Code pénal.

La divulgation d’information relative à la vie privée, ou à l’identité, constitue un délit sanctionné par les articles 706-102-1 (Informatique) et 88-227 du code pénal.

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NATHALIE – Episode 4 -

Le parc

Nous avons passé toutes les vacances de fin d’année sans nous voir. Presque trois semaines se sont écoulées depuis notre aventure dans les magasins. Par contre, nous avons beaucoup échangé par courriels et presque tous les jours. Nathalie m’a fixé rendez-vous, ce premier mardi de janvier, dans le parc près du jardin botanique. Nous avons échangé le dernier mail vers 23 heures, hier soir, lundi. Comme le mardi après-midi est le seul moment de détente possible dans sa vie d’étudiante, c’est toujours ce jour-là  que la jeune fille me propose une rencontre.

Par courriels, nous avons beaucoup évoqué nos deux aventures passées. Nous apprécions énormément la façon qu’a Nathalie de se mettre en “situations”. Je me contente de rester le complice privilégié de ses jeux et de ses mises en scènes. Cela nous convient parfaitement. Nous sommes tous deux des cérébraux et nous savons en rester là…

Je gare ma voiture sur le parking du supermarché. Je traverse la rue et je marche le long du muret des propriétés adjacentes. Au bout d’environ cinq cent mètres, j’arrive à l’entrée du parc. Il fait un froid sec. Le petit pont  en rondins de bois enjambe un bassin vide en cette saison. Lorsque je m’avance dessus, les planches craquent sous mes pieds. Je prends le chemin de gauche en suivant les bosquets de cyprès et de thuyas. Un halo de vapeur, provoqué par ma respiration dans le froid, sort de ma bouche et de mes narines.

Luttant contre ce froid vif, j’avance du pas lent du promeneur. Je remonte le col de mon manteau. J’ajuste mon écharpe de laine. Je regarde cette nature figée. En marchant, je croise un quidam qui tient en laisse un grand chien. L’homme fume un cigare. Après nous êtres salués, nous bavardons quelques instants. Le temps d’évoquer les rigueurs de ce début d’année. Parler de ce froid exceptionnel.

J’arrive dans un petit espace comportant deux bancs et un petit bassin vide. La statue d’un angelot, sculpté dans une pierre grise, debout sur son socle, semble m’observer. L’espace est délimité par un amas de roches. A la belle saison doit couler là une belle fontaine aux pieds de la belle sculpture. Sur la gauche, il y a une petite maisonnette. Sans doute les toilettes du parc. Porte fermée en cette période de l’année.

Je tourne autour du bassin. Je me promets de revenir en ce lieu dès le printemps. Je regrette toujours de ne pas prendre plus de temps pour visiter ma région. Je regarde les deux bancs.  Derrière, il y a des bosquets de thuyas et de résineux. Leurs branches, épaisses et denses, sont couvertes de givre.

Je continue de flâner en suivant le chemin qui part sur la droite. Derrière la palissade de bois et les grilles du parc, je peux entendre la circulation de quelques rares voitures. Le silence paraît toujours plus dense dans le froid glacial. Les bruits semblent toujours plus étouffés.

Mon attention est attirée par un bruit de branchages. Des craquements sous le poids d’un corps. Je regarde sur ma droite. Je scrute avec attention derrière les fourrés. C’est elle. Nathalie est là. Accroupie face à moi derrière le premier banc. La jeune fille est vêtue comme l’autre fois. Une jupe noire,  des bas noirs, un pull et d’une épaisse veste d’hiver. Chaussée de bottes noires à talons, elle est toujours aussi attractive.  Une fois encore elle me montre son abondante et magnifique toison pubienne de véritable brune. Sa culotte à mi-cuisses.

Je suis décontenancé par son sourire. Elle me fait : < Bonjour > en chassant d’un mouvement de tête sa longue chevelure brune. J’ai beau savoir à qui j’ai affaire, les situations qu’elle nous offre sont toujours sources de troubles et de délicieux tourments. D’être son complice est réellement divin. Je suis sans doute le plus privilégié des hommes dans un rayon de plusieurs kilomètres ! Et puis j’attends de la revoir depuis trois semaines.

Nathalie se redresse. Se courbant pour éviter les branches basses elle vient dans ma direction. Nous sommes vraiment heureux de nous revoir. Nous échangeons des bises. Pour donner le change et dissimuler pudiquement nos émotions, nous échangeons encore quelques banalités.  Quelques lieux communs presque ridicules. Nous éclatons de rire et je la serre contre moi. La jeune fille, ravie et émue, m’invite à la suivre.

Nous parcourons le chemin que j’ai déjà pris mais en sens contraire. Nathalie me montre un endroit entre la petite maisonnette et l’amas de roches de la fontaine. Elle m’invite à me placer là, juste derrière l’amas de roche. De cet endroit  je peux distinguer tout le petit espace. Les deux bancs, la fontaine et les bosquets à l’entour. Je peux surveiller les abords des deux chemins. Celui partant sur la droite, celui partant sur la gauche. La jeune fille m’avoue avoir déjà “joué” toute seule ici, à l’automne dernier. Me précisant que seule, c’est beaucoup moins drôle.

Nathalie, me laisse là. Elle marche jusqu’au premier banc qu’elle contourne. Entre ce dernier et les bosquets elle s’accroupit une première fois pour se redresser en me souriant. Comme elle est belle. À la fois si fragile et si sûre d’elle. J’ai un petit spasme dans la poitrine.

Nous restons ainsi une dizaine de minutes. Pour lutter contre le froid, je bouge mon corps d’une jambe sur l’autre. Je peux voir Nathalie qui sautille sur ces deux jambes afin de se réchauffer aussi. Nous nous faisons des signes de la main. Se cambrant sur ses jambes, mimant une masturbation masculine de la main droite, elle lève le pouce de la main gauche en me faisant un clin d’œil.

Au bout de quelques minutes, venant par le chemin de droite, un homme arrive d’un pas rapide. La quarantaine, coiffé d’un bonnet de laine, vêtu d’un anorak bleu, d’un pantalon noir, il marche vite. Nathalie, s’accroupissant immédiatement, me fait un nouveau clin d’oeil. Elle a les jambes légèrement écartées et les cheveux qui lui cachent le visage. Elle baisse la tête pour regarder son entre-jambes.

L’inconnu “tombe” sur la scène. Il s’arrête pour observer la jeune fille. Après quelques instants il articule à haute voix  : < Bonjour mademoiselle. Tout va bien ? >. Nathalie, relevant la tête, faisant semblant d’être surprise,  lui rend son bonjour. Avec cet aplomb qui me rend admiratif, elle garde la position. Cela me met en érection. Je sais que c’est également pour moi qu’elle s’exhibe ainsi. Je fais partie du “jeu”. En fait, j’ai appris bien plus tard que tout cela m’est destiné en grande partie. Rien que pour nous. L’instant est sublime…

L’homme reprend son pas.  Après quelques mètres il se retourne une première fois, l’air amusé. Il continue son chemin. Puis, un peu plus loin, il se retourne une seconde fois. A ce moment Nathalie se redresse et prend la direction inverse. L’homme continue son chemin visiblement décontenancé…

Au bout de quelques minutes, après avoir marché un peu, Nathalie revient derrière le banc. La jeune fille se remet à guetter au même endroit. L’attente recommence. Cinq minutes passent ainsi avant un nouveau passage. Cette fois-ci,  c’est un jeune homme.  Plutôt “enrobé”, il marche relativement vite. Il arrive par le même chemin de droite. Vêtu d’un blouson, d’un pantalon bleu, chaussé de “baskets”, le quidam porte un sac de sport.

Nathalie, une nouvelle fois, prend sa position favorite. Accroupie, elle se fait “surprendre” une nouvelle fois. Le jeune homme s’arrête et demande : < vous auriez l’heure s’il vous plaît ? >. Nathalie, sans bouger, relève la tête. Elle garde quand même une grande partie de ses cheveux devant son visage. Elle regarde sa montre.  Savourant chaque seconde de ce moment suprême qu’elle apprécie tant, faisant durer, elle répond au bout de quelques instants : < Il est quinze heures ! >. Elle rabaisse la tête pour regarder son entre-jambes, sachant le trouble qu’elle crée ainsi. J’ai soudain l’envie de me masturber.

Le jeune homme, le pas hésitant, s’arrête à nouveau et fait : < Merci !  Vous êtes du coin ? On peut faire connaissance ? >. La jeune fille relève une nouvelle fois la tête. Elle lui répond : < Non ! C’est gentil mais j’attends mon copain ! >. Je m’apprête à sortir de ma cachette. Je tiens le rôle de ce ”copain”. Ces mots ont toujours un effet dissuasifs imparables et il n’est pas utile que j’apparaisse.  Le jeune homme, d’un pas rapide, reprend son chemin en se retournant plusieurs fois . Nathalie se redresse. Elle me fait un signe de la main. Le pouce en l’air, avec un clin d’œil, elle me fait un merveilleux sourire. Comme elle est belle !

L’attente reprend ! Cette fois, au bout de quelques minutes, c’est un homme svelte, sans doute d’origine Asiatique. Il marche d’un pas rapide. Il faut bien se rendre à l’évidence, le froid ne donne pas vraiment l’envie de flâner. Les passants sont sans doute pressés de se retrouver au chaud. Celui-ci non plus ne fait pas exception à la règle. Sans doute pressé d’arriver à sa destination.

Nathalie reprend sa position. Elle se cambre un peu, accroupie, écartant ses cuisses, elle se met à satisfaire un besoin naturel. Elle lâche un jet bref. Avec le froid, le contact du liquide au sol provoque une vapeur. Ces jets viennent se briser à un bon mètre devant elle. < Bonjour ! > fait l’inconnu en arrêtant son pas. Tout en continuant à lâcher plusieurs petits jets brefs, “fumants”, Nathalie redresse la tête et répond : < Bonjour ! >.

Elle me confie souvent que les sentiments de gêne et de honte, mêlés à l’excitation qui l’envahissent en ces moments intenses, lui sont une des choses les plus agréables de l’existence. Rien que pour ressentir ces frissons, elle aime ces situations. Avec ma complicité, les choses sont à présent beaucoup plus simples.

L’inconnu est là. Il se tient debout sans bouger. Il peut sans doute se sentir un peu stupide. IL est debout là, son cartable à la main. Vêtu d’habits sombres et stricts, il regarde avec attention. Nathalie, profite de l’aubaine. Elle lâche quelques jets réguliers. L’homme ne sait que faire et parait très embarrassé. On le serait à moins ! Il se met à marcher pour s’arrêter presqu’aussitôt.  Il recommence. Il s’arrête à nouveau, repart, regarde, se retourne. C’est sans doute un des grands moments de trouble de son existence.

La jeune fille reste ainsi deux bonnes minutes. Le quidam, revenant sur ses pas, le souffle coupé, ne sait que dire. Il veut tenter la conversation quand même. La jeune fille reste à l’observer avec un sourire étrange. < Vous faites “ça” souvent  ? > demande l’homme. Nathalie, se redresse enfin. Elle s’essuie avec le mouchoir en papier qu’elle tient à la main. Prenant là aussi son temps. Elle est toute rouge. Elle répond : < J’ai rendez-vous ici avec mon copain ! >. L’homme, sans demander son reste, regardant autour de lui, fait encore : < C’était super ! Merci ! >. Il fait demi-tour et disparaît dans l’anonymat d’où il est venu.

Nous décidons d’en rester là pour cette fois-ci. Nous avons terminé notre après-midi devant un chocolat chaud. Nous sommes retournés dans le petit salon de Thé. Celui que nous apprécions tant pour son calme et sa discrétion. Nous sommes assis là, au chaud. Nathalie me fait part de l’excitation folle qui allait certainement l’habiter pour le reste de la soirée. Je lui fais part de réciprocité de mes émotions. La jeune serveuse passe et me fait son sourire si particulier.

Je suis déjà à me réjouir pour le prochain mardi après-midi .

Nathalie également…

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L’utilisation, toute ou partie, d’un texte, (ou photographie) sans le consentement de l’auteur, constitue une violation de la propriété intellectuelle.  Délit sanctionné par l’Article. L.335-2. du Code pénal.

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NATHALIE – Episode 5 -

Les ruines du château

Depuis notre dernière aventure, mardi dernier, dans le parc, nous avons échangé quantité de courriels. Dans son message de dimanche matin, Nathalie me propose de manger avec elle ce mardi à venir. Je suis invité pour treize heures. Touché par cette initiative, je m’empresse de répondre par l’affirmative.

Le mardi, vers midi trente, je vais au salon de thé pour y acheter deux éclairs à la vanille. La jeune serveuse semble très heureuse de me voir. Nous bavardons entre deux clients et je file. Un jour je viendrais en ce lieu rien que pour elle.

Mardi, j’arrive au studio de l’étudiante à l’heure convenue. Situé dans un quartier tranquille, au premier étage d’un petit immeuble résidentiel, le lieu est des plus agréables. La jeune fille a préparé un délicieux gratin de pâtes. Un plat simple mais délicieux accompagné d’une excellente salade d’endives. Je propose de mettre les éclairs au frais, dans le réfrigérateur.

Par courriel Nathalie exprime parfois le désir de vivre une “situation” dans les ruines d’un château. Dans nos échanges virtuels nous évoquons souvent nos intérêts communs pour l’histoire médiévale. L’époque du gothique flamboyant nous attire tout particulièrement.  Je connais une ancienne citadelle du XIIème siècle perchée sur les contreforts du massif montagneux, à une dizaine de kilomètres. Ces ruines sont bien entretenues à la belle saison. En hiver, je ne sais pas…

Nous mangeons d’un bon appétit. Après le repas, nous prenons la voiture pour nous rendre aux ruines de ce vieux château. Il fait froid. Le ciel est gris et bas. Aussi, pour nous prémunir des rigueurs de l’hiver, nous avons tous deux nos vêtements chauds. Une petite demi heure de route et, vers quatorze heures trente, je gare la voiture sur le parking, sous les murs cyclopéens des remparts.

Il y a là deux autres véhicules. La brume enveloppe le paysage d’un certain romantisme. L’ambiance évoque l’atmosphère d’un roman Arthurien. A tout moment peut surgir du brouillard un chevalier armé de pieds en cape et dans son armure. C’est du moins ce que me fait Nathalie en souriant. Nous marchons vers la poterne d’entrée. Au sol il y a quelques rares plaques de neige, fines et gelées.

Nathalie est vêtue comme à son habitude de sa jupe sombre, d’un pull sur un chemisier, de bas noirs et de sa bonne veste d’hiver. La jeune fille marche à mes côtés en sautillant presque. Heureuse de ce que nous nous apprêtons à vivre une nouvelle fois.  Chaussée de ses bottes noires à talons, la jeune fille marche avec prudence et attention sur le sol. Sol souvent pierreux par endroit. Nous franchissons maintenant le pont de pierres qui mène à l’intérieur de la forteresse. Bâtisse qui semble présentement fantomatique.

Nous arrivons dans la vaste cour du château. Autour de nous, les vieux murs à demi écroulés forment le décorum parfait d’un roman de chevalerie. Nous avisons un escalier en mauvais état qui monte vers une sorte de plate-forme sur notre droite. Un escalier étroit mène au bas des ruines du donjon. Nathalie me confie que chacune de nos aventures nourrie ses fantasmes pour le restant de la semaine. Une addiction qu’il faut à présent gérer et alimenter tous les mardis. Pour notre plus grand bonheur. Cette addiction est devenue commune. Elle me gagne aussi. Jour après jour.

Sur les marches de l’escalier en colimaçon, tout en montant, Nathalie se touche le sexe. Au travers du tissus de sa jupe, sa main appuie son entre-jambes. Je m’arrête pour observer. Cela me procure une érection des plus agréables. < Je me prépare. J’espère qu’il y aura un “super plan” ! > me dit la jeune fille avec ce sourire désarmant qui me fait fondre. J’ai la folle envie de la serrer dans mes bras et de la faire tournoyer. J’ai l’élan secret de lui hurler ma reconnaissance. Le désir fou de la remercier d’exister. Je crois qu’elle ne se doute pas de toutes ces émotions. C’est ce que je crois…

Arrivés sur cette partie située en hauteur, nous avons une vue d’ensemble sur toute la cour du château. L’endroit où nous nous trouvons est une plate-forme aménagée. Un garde-fou de métal, épaisse barre en fer, entoure toute la partie donnant sur le vide. De là nous pouvons voir un homme qui prend des photographies dans la cour du château. Plus loin, un couple scrute les fondations d’un ancien corps de garde. Nous ne sommes pas seuls dans les ruines de la grande bâtisse.

Nathalie me propose de l’attendre là. Elle descend pour retourner à l’entrée du donjon. Passant derrière un pan de mur, elle descend sa culotte. S’accroupissant, la jeune fille tire sur le sous-vêtement pour le lever à la hauteur de ses genoux. Elle procède ainsi pour ne pas se pisser dessus. Nathalie attend en guettant. Je peux constater une fois encore que ses bas, s’arrêtant en haut de ses cuisses, sont retenus par un porte-jarretelle noir. Elle est belle et excitante. C’est une situation qui malgré le froid est absolument torride. La jeune fille regarde par dessus le muret. Elle voit arriver le quidam.
Je ne suis pas au bout de mes surprises. Nathalie sort rapidement un gode de son sac à main. Elle l’enduit de sa salive et se l’introduit doucement dans l’entre-jambes. Je reste en retrait, le souffle coupé. La jeune fille reste immobile devant la descente d’escalier. Je suis prêt à toute intervention. De ma cachette je peux parfaitement voir la scène. Et de la haut, je peux observer, anticiper tout ce qui se passe.

Passant la tête au dessus des pierres, je regarde arriver le photographe. Un monsieur plutôt grand, la cinquantaine grisonnante. Nathalie, jambes écartées, tête penchée vers le sol, imprime un léger mouvement à son bassin. Aucun doute, elle se masturbe réellement. Je sais qu’elle n’est pas du genre à simuler. La recherche d’une nouvelle sensation est l’évidente raison de cette nouvelle expérience. Je suis follement excité. Autant qu’elle…

Le photographe arrive sur la petite butte. Il “tombe” sur le spectacle. La jeune fille, fait parfaitement semblant de ne pas s’en apercevoir. Ses cheveux pendent vers le sol. Sa tête penchée vers son entre-jambes, Nathalie continue son mouvement masturbatoire. C’est réellement fabuleux. Pas seulement de voir un tel spectacle. Mais d’en être le complice privilégié. Autant pour l’inconnu à son insu que pour moi, le comparse.

Il y a un moment où tout parait figé. Le silence de l’hiver semble s’être empli d’une densité étrange. Presque palpable. L’homme est surpris. Il  observe ce qui se passe. Il reste très discret pour ne pas rompre le charme de ce qu’il voit. Cela dure ainsi un moment. Je sais que Nathalie vit là une véritable extase. Un enchantement. Il y a un soudain un jet bref qui vient s’écraser sur le sol. Libérant une légère vapeur. Puis un second…

C’est au bout de deux bonnes minutes que l’inconnu ouvre enfin la bouche : < Bonjour > fait-il presque timidement. La jeune fille fait semblant d’être surprise. Elle joue à la perfection. Elle lève la tête et répond : < Bonjour ! Oh ! Excusez-moi >. Devant ce superbe numéro “d’actrice”, je reste admiratif. Une fois encore l’aplomb dont fait preuve Nathalie ici me laisse pantois. Un nouveau jet bref et vif vient s’écraser sur le sol froid. Se changeant lui aussi en vapeur.

L’homme a certainement retrouvé ses esprits. Il a ces mots : < Mais il n’y a pas de mal ! Si j’ai l’autorisation, je prends volontiers quelques clichés ! Je peux prendre une photo ? >. De l’endroit où je me trouve, retenant ma respiration sous l’effet de l’excitation, je discerne parfaitement les paroles qui s’échangent en bas. Nathalie paraît amusée par la requête. Elle reste silencieuse tout en gardant la position. C’est du grand art. Un spasme agite son corps.

Finalement, Nathalie se redresse. Elle laisse le gode en place et fait : < Non merci, je vous en prie, pas de photos.  Excusez-moi, mon ami est quelque part dans le château >. Debout, écartant sa culotte, la jeune fille lâche un nouveau jet…

Nathalie est debout à quelques mètres, là, devant l’inconnu, sa culotte aux genoux. Elle a ses jambes légèrement écartées pour que ce bout de tissus ne glisse pas au sol. La jeune fille amorce une conversation. Je sais qu’elle jouis de ce moment avec une délectation toute particulière. Soudain le gode glisse du sexe de Nathalie pour tomber au sol. Il tombe comme au ralenti après avoir rebondi sur la culotte. Je peux entendre Nathalie éclater de rire. Le photographe rit également. Dans ma cachette, je m’y mets aussi.

Toujours depuis l’endroit où je me trouve, je peux parfaitement percevoir la nature des échanges. Je contemple cette scène surréaliste avec une grande attention. L’homme insiste pour prendre quelques photographies “normales” afin de garder un souvenir de cette journée. La jeune fille ne le désire pas du tout. Au bout de deux à trois minutes d’échanges de cette sorte Nathalie s’accroupit pour ramasser son gode. Dans cette position sans équivoque, Nathalie lâche deux nouveaux jets successifs. J’ai envie de me masturber.

Je peux deviner l’embarras et la confusion du quidam. Ce dernier commence d’ailleurs à bafouiller. Ce qui n’ait pas sans entraîner une certaine hilarité chez la jeune fille. J’ai l’envie folle de me masturber. Moi aussi, ces situations nourrissent mes fantasmes pour le restant de la semaine. Mon plaisir est encore décuplé à l’idée que, tout à l’heure, j’aurais le privilège d’être en compagnie de cette merveilleuse exhibitionniste. Contrairement au quidam, pour moi, cette jeune fille n’est pas une simple inconnue…

La jeune fille reste ainsi face à l’homme. Elle prend son temps pour ranger le gode dans son sac à main. Longuement la jeune fille essuie l’objet avec un mouchoir en papier. Puis, se redressant, elle remonte sa culotte en l’ajustant. Le spectacle est sublime. A présent, le photographe se touche. Il comprend maintenant parfaitement le jeu de la jeune vicieuse. Une excitation a fait place à toutes ces surprises répétées.

Je sens que maintenant, pour éviter toutes velléités éventuelles et non souhaitables, il me faut me manifester. Je me mets à appeler d’une voix forte : < Catherine ! Catherine ! Où es-tu ? >. Le pseudo “Catherine” étant un “code” entendu.  Je descends lentement l’escalier. Nathalie se met à répondre : < Ici,  je suis là, j’arrive ! >. Le photographe fait rapidement demi-tour. Il se retourne pour lancer : < Bonne journée et merci ! >. Puis il tourne les talons avant de disparaître rapidement, contournant l’amas des pierres.

Lorsque nous sommes seuls Nathalie se précipite dans mes bras et me fait : < Jamais ! Jamais ça n’a été aussi bon ! >. Je la serre contre moi. Nous faisons encore un tour dans les ruines. Elle me confie les sensations et les émotions qu’elle vient encore de vivre là. < Tu sais, je n’arrête plus de me masturber le soir en pensant à nos “expéditions” ! > me fait-elle avant de rajouter : < Sans ta présence, tout cela ne serait tout simplement pas possible ! >. La jeune fille me fait une bise sur la joue en me prenant par le bras. Mon cœur bat la chamade.

Arrivés sur l’ancien mur du chemin de ronde, nous pouvons voir le “photographe”. Ce dernier s’est placé dans l’angle d’un muret. Il semble se toucher. Sans doute s’apprête t-il à se masturber, à se soulager de toutes les émotions vécues. Nathalie me fait : < Attends-moi là , je reviens ! Je ne fais pas d’autres bêtises, promis ! >. Je la regarde descendre le sentier abrupte avec d’infinies précautions.

La jeune fille, avec prudence, mais rapidement, descend la petite sente de terre et de gravas. Elle se met à marcher en direction de l’homme. Arrivée à une dizaine de mètres de lui, Nathalie fait : < Vous aussi les ruines vous inspirent ? >. Je suis consterné pas l’attitude presque effrontée de la jeune fille. Elle enfonce encore le clou. Vicieuse jusqu’aux toutes dernières extrémités.

L’inconnu, braguette ouverte, le sexe dans la main droite, se tourne en direction de la jeune fille. Etonné, voir consterné lui aussi par tant de culot, il regarde partout autour de lui. N’en pouvant plus, il se met à se masturber. Nathalie, prudente, reste à quelques distances. Très rapidement, le quidam éjacule. De là où je me trouve, je ne peux qu’apercevoir les spasmes de l’orgasme. Ayant retrouvé la totalité de son bon sens, il doit avoir compris notre “petit manège” . Il fait un geste de son index levé. Un mouvement de son doigt qu’il agite comme pour une sentence.

Nathalie, tournant les talons, en remontant la pente, se retourne une dernière fois pour lui dire : < Au revoir et bonne fin d’après-midi ! >. Le type, rapidement, prend plusieurs photos de Nathalie entrain de remonter les gravas. De dos, le visage de la jeune fille reste toutefois invisible. Il a bien mérité ces quelques photographies le bougre. Quelques souvenirs qui seront sans doute autant de supports à ses introspections futures.

De retour à la voiture Nathalie me remercie pour ce moment de complicité. Visiblement, selon les affirmations de la jeune fille, cette aventure  a été plus sublime que les précédentes . < Je veux me terminer ! Tu veux bien ? > me fait-elle. La jeune fille, pendant que je descends la route lentement, concentré sur la conduite de la voiture, se masturbe en gémissant. Je peux sentir son souffle sur ma joue. Elle murmure des choses incompréhensibles.

Je peux distinguer ses apnées entrecoupées de souffles courts. Nathalie tourne sa tête dans ma direction pour me dire : < Comme je suis bien avec toi ! Si bien ! Si tu savais ! >. La route du retour et la concentration que cela demande, achèvent de me ramener à un état d’apaisement. De sérénité aussi. Ce qui est vraiment parfait après une telle aventure.

Nous terminons l’après-midi chez elle, dans son petit studio, devant un délicieux chocolat chaud. Nous faisons le bilan de cette nouvelle page de notre histoire. Nathalie narre par le détail toutes ces choses qui m’ont échappé. Les mots échangés avec l’inconnu. Le combat qui se déroulait en elle, entre ses inhibitions et son désir. C’est passionnant.

Vers dix-huit heures trente, je la laisse. Nous sommes un peu tristes de nous quitter mais il le faut bien. C’est le “contrat”. La jeune fille doit se consacrer à ses études. Beaucoup de travail solitaire, en soirée, après ses cours en faculté. Le retour à la réalité demande une certaine fermeté et de la discipline. Qualités qui sont des composantes essentielles de la personnalité de cette adorable personne.

Vivement mardi prochain …

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NATHALIE – Episode 6 -

Premier vendredi soir

Nathalie est étudiante. Elle prépare un “Master” d’économie en entreprise. Tous les vendredis soirs, à la fin de sa semaine de cours, elle prend le train afin d’aller passer le week-end dans sa famille. Elle revient le dimanche en soirée. Il arrive parfois que pour des raisons particulières la jeune fille ne parte que le samedi matin.

Ce vendredi soir, pour une de ces raisons, Nathalie reste dans son studio. Elle me fait un courriel le jeudi soir pour m’’inviter à passer la soirée avec elle. J’arrive vers dix neuf heures trente. J’ai commandé deux pizzas qui seront livrées vers vingt heures. Pour le dessert, j’ai emmené deux tranches de tarte aux pommes. Pâtisseries que j’ai acheté au salon de thé. J’ai profité de cet achat pour bavarder un peu avec la jeune serveuse.

Nathalie vient m’ouvrir dès mon premier coup de sonnette. Elle est si impatiente de me retrouver. Moi aussi. Vêtue d’une jupe grise plutôt courte, d’un pull noir et chaussée d’escarpins noirs à talons hauts, elle est magnifique. Surtout, elle me parait plus grande encore. C’est la première fois que peux la voir ainsi. La jeune fille m’invite à prendre place dans le canapé. Nous bavardons. Trois coups de sonnette. C’est le livreur de pizzas.

Pendant le repas la jeune fille me parle de sa relation houleuse avec son “copain”. Il est certain qu’un problème récurrent affecte Nathalie. Dans les affaires de cœur il est toujours difficile à un tiers d’apporter des conseils sans pénétrer dans une sorte de sphère privée. Je préfère me situer dans l’écoute, sans donner d’avis. Je respecte et j’applique là encore ce principe après m’être expliqué à ce sujet. Nathalie comprend bien.

Après le dessert je reste vautré dans le canapé. Nathalie ramène deux tasses de Thé et des petits Brownies qu’elle dépose sur la table basse. Approchant un fauteuil qu’elle place face à moi, la jeune fille s’y installe. Nathalie est à présent détendue. Le sourire est revenu sur ses lèvres. Nous échangeons quelques bons mots en plaisantant. Tout cela participe d’une bonne ambiance. Parfois, nous nous observons en silence.

Je déguste mon thé. Je lève souvent les yeux sur Nathalie afin de bien suivre le fil de la conversation. Je découvre sur son visage la même expression que lors de nos “expéditions”. Je peux maintenant constater que la jeune fille, assise bien droite, a les jambes légèrement écartées. Tenant sa tasse entre le pouce et l’index. Le “show” vient de commencer. Je ne m’en rends pas encore bien compte. La jeune fille va s’en charger.

Nathalie regarde ma braguette avec insistance. Nous échangeons un sourire entendu. Le regard insistant de la jeune fille va de mes yeux à ma braguette. A plusieurs reprises. C’est rapide et fugace. Elle regarde ainsi avec une alternance régulière. De délicieux frissons me picotent le dos. Je sais que nous allons basculer dans “l’autre dimension”. L’univers de Nathalie est passionnant.

Me fixant dans les yeux, Nathalie écarte un peu plus ses cuisses. Chacun de ses mouvements est mesuré. Ses pieds restent joints. Je trouve le galbe de ses jambes absolument magnifique. C’est la première fois que je découvre la couleur mat de sa peau. Habituellement, à l’extérieur et en jupe, elle porte ses bas noirs. En cette saison hivernale point de bronzage. C’est donc l’éclat le plus naturel. Un teint mat et régulier. Ses origines méridionales sans doute…

Tous les deux, avec un raffinement précieux, nous savourons ce moment. Elle, si exhibitionniste. Moi, voyeur privilégié. Pour l’instant…

Je peux constater l’absence de tout sous-vêtements sous la jupe. C’est la première fois que je peux, tout à loisir, observer l’intimité de la jeune fille. Je prends mon temps. Je le fais longuement. Dehors, lors de nos “expéditions”, c’est toujours rapide et fugace. Je porte mon regard sur son visage. Je plonge mes yeux dans les siens. Elle reste ainsi sans bouger. J’admire son aplomb plein de fierté. La jeune fille vit là un grand moment.

Nathalie me fait part de son projet d’une nouvelle aventure qu’elle désire vivre avec ma complicité. Il y est question du jardin Zoologique de la ville voisine. Projet que nous avons réalisé par la suite. Aventure qui fait l’objet du prochain récit. Nathalie évoque ce projet avec passion. Un projet qui lui tient à cœur. < L’endroit le plus insolite ! > me confie t-elle en me souriant avant de rajouter : < Et puis j’aime les bêtes ! >.

Nous ne manquons pas d’échanger nos impressions sur les aventures que nous avons déjà vécu ces dernières semaines. Nous évoquons notre premier rendez-vous à la Bibliothèque. Une aventure qui reste une belle histoire. Surtout avec le recul. < C’est à refaire. Et sans variantes ! > lance Nathalie.  Tout cela éveille bien évidemment notre excitation. De sublimes sensations sont entrain de nous envahir subrepticement.

Nathalie, soulevant sa jambe droite la pose sur l’accoudoir droit du fauteuil. Elle fait de même pour sa jambe gauche et sur l’accoudoir de gauche. Je peux découvrir d’une façon exquise et parfaite le sexe de la jeune fille. Elle reste ainsi, me fixant de ses yeux noisettes, avec un grand sérieux. Sans doute aussi troublée que moi. Son sexe présente une pilosité impressionnante. Une touffe extraordinairement dense. Noire.

La jeune fille porte sa main sous sa jupe. Elle pose le bout de ses doigts sur la turgescence que je devine en haut de son sexe. Une turgescence qui semble jaillir de l’épaisse touffe de poils qu’elle écarte. Un clitoris géant. De la taille de deux phalanges du médius.  C’est impressionnant. Doucement Nathalie se met à appuyer de manière régulière. Imprimant de ses doigts un petit mouvement régulier. Puis, alternant avec un léger mouvement de balancier, la jeune fille commence sa masturbation. Elle se met à respirer plus fort. < Tu comprends qu’avec ce “truc”, de me toucher est délicieux ! C’est ma petite “bite” à moi !  > me fait la jeune fille. Je suis comme hypnotisé par la “chose”.

Très rapidement, quelques frissons que je devine délicieux, agitent Nathalie. Presque imperceptibles, mais s’amplifiant rapidement, ces frissons deviennent des spasmes. Ses yeux sont plongés dans les miens. La jeune fille me scrute de son regard perçant. Je suis terriblement troublé. Je maîtrise toutefois parfaitement mon excitation. J’aime prendre mon temps et savourer chaque instant. Point de pulsions “animales” chez moi.

Mon érection est forte. Elle est contrariée par les tissus de mon slip et de mon pantalon. La jeune fille regarde cette bosse avec une grande attention. Nathalie observe ma braguette comme hypnotisée elle aussi. De sa main gauche libre elle mime une masturbation masculine. Immédiatement je comprends que j’ai le “Feu vert”. Je déboutonne mon pantalon. Je peux enfin libérer mon sexe de toutes contraintes désagréables.

Doucement, lentement,  ménageant mes effets, je me met à extraire mon sexe de ma braguette. L’extrémité en est déjà copieusement humide. J’avise un paquet de mouchoirs en papier posé au sol. A cet instant Nathalie se saisit d’un petit verre à cognac posé sur la table basse. Elle me le tend. De son index elle me montre l’intérieur. Elle pointe ensuite son doigt dans la direction de mon membre. < Tu as un sacré “machin” aussi, toi ! > me fait-elle en fixant mon sexe et en agitant le verre à cognac.

Je comprends où elle veut en venir. Déposant l’extrémité de mon sexe sur le bord, je l’essore en appuyant mon prépuce entre le pouce et l’index.  Du jus se met à couler depuis la peau fripée. Avec précaution je recueille le liquide. Immédiatement une “coulure” laiteuse s’écoule sur la paroi intérieure du petit verre. C’est très excitant mais aussi très ludique.

Je regarde la main droite de Nathalie. Cette dernière a un mouvement régulier du bout des doigts, de gauche à droite. Ce que je suis entrain de faire l’excite évidemment. Je pose le verre sur la table basse devant moi. De ma main droite je commence mon mouvement de va et vient. De haut en bas. Lent et régulier. Tenant mon sexe uniquement entre le pouce et l’index. C’est un moment divin. Pouvoir se laisser aller, sans être obliger de se cacher au regard de l’autre. Sublime.

Soudain, Nathalie se met à évoquer quelques situations vicieuses que nous avons vécu tous deux. < Tu te rappelles ? Dans le salon de Thé ? > me fait-elle d’un air vicieux. < Tu te souviens, dans le Grand Magasin ? > rajoute t-elle tout en se masturbant lentement. Parfois, dans le silence de nos concentrations, nous observant, nous laissons échapper de longs soupirs. Nous amusant des situations évoquées et de celle que nous sommes entrain de vivre, il nous arrive de nous oublier dans de profonds soupirs. De gémir lascivement. C’est exquis.

Cela dure ainsi longuement. Le temps n’existe d’ailleurs plus. Nous nous observons avec attention.  Nous nous masturbons l’un face à l’autre avec un raffinement extraordinaire. Tout est parfaitement contrôlé, maîtrisé. Nous échangeons parfois de troublants sourires. Puis, redevenant attentifs, nous scrutons nos frissons et les spasmes qui agitent nos corps. Cherchant sans doute un supplément d’excitation à analyser le plaisir de l’autre.

Je propose une pause “petits-gâteaux”. Nathalie, redescendant ses jambes, me propose une nouvelle petite tasse de Thé. Je suggère d’aller faire bouillir de l’eau. C’est amusant de me mouvoir dans le petit studio de cette jeune fille avec le sexe qui pend de ma braguette ouverte. C’est un vrai et insolite bonheur de pouvoir nous comporter ainsi, tous les deux, sans inhibitions stupides. C’est si rare. Niveau intense, degré suprême.

La jeune fille, la main entre les cuisses, vient me rejoindre près des plaques électriques. < Ne te brûle pas la bite > me fait-elle en riant. Je regarde sa main bouger sous sa jupe relevée. Je dis une bêtise : < Tu es belle comme un soleil breton au dessus de la baie ! >. Trouvant tout d’un coup cette métaphore très bête, nous éclatons d’un rire irrépressible. < Et la lune ? Tu veux la voir au dessus de la raie ? > me fait-elle. Nous rions de bon cœur.

En revenant m’asseoir dans le canapé, je peux découvrir un filament laiteux qui coule de l’extrémité de mon sexe. Nathalie me tend le verre à cognac une nouvelle fois. Elle me fait : < Ne pas gâcher ! Il ne faut pas en perdre ! >. La jeune fille s’installe une nouvelle fois avec les cuisses largement ouvertes. Les jambes posées sur les accoudoirs. De sa main droite  elle recommence à se toucher. Elle me montre son clitoris. Son clitoris géant qu’elle tient entre le pouce et l’index. Il semble encore plus gros. De sa main gauche elle grignote un petit gâteau.

Je fais de même. Le verre à la main, je fais souvent s’écouler le trop plein juteux de mon excitation dans le petit récipient. Nathalie me demande : < Les mardis soirs, lorsque tu me laisses, tu te branles chez toi ? >. Je la regarde en soutenant son regard inquisiteur avant de lui répondre : < Oui ! A chaque fois !>. Elle a un de ses sourires terriblement vicieux avant de me dire :< Moi aussi !>.

Nous sommes là depuis un temps indéfinissable. Plongés dans nos masturbations, l’un en face de l’autre. Le petit verre à cognac est à présent emplit jusqu’à moitié. Nathalie, agitée de quelques spasmes sans doute impromptus me fait soudain : < On s’emmène au bout ? >. Dans les minutes qui suivent, je découvre plusieurs spasmes qui agitent le corps de la jeune fille. Le souffle de nos respirations excitées emplissent le silence lourd.

Je regarde avec soin l’endroit ou son sexe repose sur le fauteuil. Il y a une tache sombre sur le velours carmin.  Il est sûrement trempé depuis longtemps mais je ne m’en rends compte qu’à l’instant. Cela m’excite au plus au degré. Nathalie se saisit d’une petite bassine de plastique bleu posée au sol. Elle avance sur le bord du fauteuil.  Elle  se lâche dans plusieurs jets. Elle se mord la lèvre inférieure pour ne pas crier de plaisir. C’est merveilleux de voir cette jeune fille pisser ainsi, par petits jets parfaitement maîtrisés. C’est sublime. Je me demandais d’ailleurs ce que cette cuvette faisait là, sous le fauteuil…

En regardant les yeux de Nathalie qui m’observent presque en implorant, j’éjacule dans un orgasme fou ! Je remplis le petit verre à Cognac presque jusqu’à ras bord. Nous poussons de véritables râles de déments. Mon orgasme doit être aussi fou que celui de Nathalie jouissant à l’instant. Nous sommes soudain trempés de sueur. Je sens mon cœur battre à une vitesse folle dans ma poitrine. Mon souffle est rapide. J’ai chaud.

Nous sommes assis là, haletants, épuisés de nos jouissances. Je repose mon petit verre à Cognac sur la table basse ! Nathalie  se lève et se réajuste. Avec un mouchoir en papier elle essuie l’humidité luisante de son sexe et de l’intérieur de ses cuisses. Je fais de même et je remballe mon sexe. Il est vingt deux heures quarante cinq. Quelle soirée ! La première de ce genre avec Nathalie.

Nathalie a les yeux cernés. La sueur sur son font et sur le bout de son nez me font sourire. Elle tient ses mains sur son ventre. Reprenant une respiration normale elle me fait < A refaire ! Absolument ! C’est “géant” ! >. Je propose à la jeune fille de ne pas nous attarder et de prendre congé. Sachant que demain matin, il lui faut prendre son train de bonne heure.

Je me lève. A ce moment précis, la jeune fille, se saisissant du verre à Cognac, me fait : < Cul-sec ? >.  Je reste étonné devant cette question que je ne comprends pas immédiatement. La jeune fille porte le verre à sa bouche et déglutit la totalité de son contenu ! Je reste pantois. Interloqué. Décidément, malgré les quelques vingt sept années qui nous séparent, cette jeune fille de vingt ans ne cesse de m’étonner. De m’épater…

En m’accompagnant jusqu’à la porte Nathalie, me chuchote à l’oreille : < J’en avais envie depuis les toilettes de la Bibliothèque ! Je voulais vraiment y goûter, merci ! >. Je me souviens de cette situation particulièrement excitante que nous avons vécu dans les toilettes de la bibliothèque. C’était notre tout premier rendez-vous ! Nathalie vient donc de réaliser un fantasme supplémentaire.

Nous nous faisons la bise. Nous nous donnons rendez-vous à mardi prochain, pour une nouvelle aventure. Le jardin zoologique…

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NATHALIE – Episode 7 -

Le jardin zoologique

Depuis notre aventure dans les ruines du château, nos échanges de courriels se sont encore accentués. Dans son message de lundi, hier, Nathalie me propose un rendez-vous à la cafétéria du supermarché. Rendez-vous pour midi trente. Le mardi arrive enfin. Me voilà à l’heure précise. Je suis pressé de la revoir. Elle se précipite dans mes bras. Nous nous faisons la bise avec tendresse. Une fois encore, pour cacher nos émotions, nous échangeons d’affligeantes banalités. Nous partageons un rapide repas.

Il nous faut parcourir environ cinquante kilomètres pour nous rendre jusqu’à la ville voisine. L’objectif du jour étant le jardin zoologique. Je gare la voiture sur le parking, le long d’un muret de pierres. Il n’y a qu’une dizaine d’autres véhicules. Le temps sec et froid n’incite pas vraiment à la promenade. Nous prenons nos billets d’entrée à l’unique guichet ouvert. Il fait un peu moins froid. Nous sommes en janvier et pas encore au coeur de l’hiver.

Nathalie est vêtue d’une jupe noire, d’un épais pull-over noir à col roulé et d’un anorak noir. Elle porte des bas noirs. La jeune fille est chaussée de ses bottes noires à talons. Le noir lui va si bien.  Nathalie marche à mes côtés. Sautillant presque et sans doute heureuse de ce qu’elle nous réserve encore. Une nouvelle “expédition”. Nous sommes dans l’allée principale du jardin zoologique. Nous ne croisons personne.

J’ai mon appareil photographique. Je tiens absolument à prendre quelques clichés. Certains animaux du zoo sont rares. J’aime les “bêtes”. Même si je ne possède aucun animal, de les côtoyer m’offre toujours un agréable moment de partage. Nous arrivons devant la fosse aux ours. Des ours polaires, blancs et gigantesques. Deux majestueux plantigrades au pelage crème semblent se débattre avec délice dans l’eau glacée de leur bassin. Pour les deux observateurs esseulés que nous sommes, ces plongées sont plutôt refroidissantes !

Il n’y a que très peu de monde en ce froid mardi de janvier. Je prends quelques photos des ours. La visite d’un jardin zoologique en hiver n’est pas vraiment la destination des visiteurs, des touristes ou encore des dilettantes. Nous croisons un couple qui admire les grands échassiers un peu plus loin. Comme nous, les deux promeneurs prennent des photographies.

Tout en continuant nos découvertes, nous arrivons à l’enclos des bisons. Nous contournons l’espace clôturé. En face, de l’autre côté de la palissade, se promène un homme. Ce dernier ne nous a pas encore vu.  Nathalie me touche le bras en me disant : < Eloigne-toi, c’est peut-être une opportunité ! >. Je m’écarte pour aller me placer près d’un bosquet d’épais résineux. Derrière les branches.

Je me mets à l’écart derrière une sorte de cabanon de bois. Une cabane servant d’abri aux trois bisons de l’enclos. Je peux voir Nathalie se toucher discrètement le sexe au travers le tissus de sa jupe. Avec le faux naturel dont elle est coutumière. Tout en faisant semblant de n’avoir pas vu le quidam. Une fois encore j’admire l’aplomb dont fait preuve Nathalie. Son culot la pousse à nouveau vers quelques effronteries toujours si étonnantes.

La jeune fille avance le long de la clôture. La main droite glissée sous son sac à main. Sac qui pend devant son sexe . Elle regarde dans la direction contraire de l’enclos. L’homme, vêtu d’un pantalon noir, d’un épais manteau d’hiver, arrive à proximité. Il est à une cinquantaine de mètres. De l’endroit où je me trouve, il m’est impossible de voir le visage du quidam.

Nathalie s’arrête à l’angle de l’enclos. Elle a placé sa main droite entre ses cuisses. La jeune fille, une jambe croisée devant l’autre, reste debout devant le grillage. Une position sans équivoque. Situation plutôt insolite en ce lieu pour qui découvre la scène. Je l’observe. Je sais qu’elle ne simule pas. Elle m’a confié en être incapable. Son désir permanent de s’offrir des sensations masturbatoires, dans les situations les plus incongrues, l’emporte toujours.

L’homme arrive à sa hauteur. Lui adressant la parole, il se met à parler. Depuis l’endroit où je me trouve je n’entends rien. Nathalie regarde l’inconnu qui passe derrière elle tout en parlant. Je vois ses lèvres bouger. Elle doit répondre à une question. Sans changer de position. Sans enlever sa main d’entre ses cuisses. Je ne suis pas vraiment surpris par cette attitude mais mon étonnement va grandissant.

L’homme s’arrête à une dizaine de mètres. Il se retourne. Il regarde la jeune fille qui reste ainsi, parfaitement immobile. Au bout de quelques instants elle reprend sa promenade. C’est toujours excitant d’assister à de tels instants. Autant pour le complice que je suis que pour l’inconnu choisi. J’imagine les émotions que connaît Nathalie.

Cet inconnu se met à emboîter le pas de la jeune fille. Je pense nécessaire d’intervenir. J’arrive dans le sens contraire. Je rejoins la jeune fille. Cette formule évite toujours tous “dérapages”. Cette façon d’agir évite toutes circonstances non souhaitées. Certains individus ont parfois la fâcheuse tendance à se comporter en “boulet”.  Surtout dans les situations troublantes.

Il est toujours préférable d’apprécier avec l’intellect. Nathalie et moi, nous sommes des cérébraux. La jeune fille agit uniquement dans une démarche cérébrale. Pour s’offrir quelques sensations extrêmes. C’est forcément personnel, égoïste sans doute. Il n’y a aucune demande autre. L’idéal est donc de croiser un regardant. Un inconnu qui sait se contenter de voir. C’est le plus souvent le cas.

L’homme, se détourne. Il continue sa visite. Il comprend et s’en va de son côté. Notre astuce est imparable. Dès que j’apparais, toute velléité d’approche disparaît.

Nous continuons notre visite. Nous arrivons près de l’enclos des échassiers. Ces grands oiseaux aux longues pattes évoluent sur le pourtour d’un grand bassin. A cet endroit, au bord de l’eau, il y a trois tables de bois. Deux bancs sur les côtés de chacune. A la belle saison ce lieu doit servir d’aire de pique-nique aux familles visitant le jardin.

Nous faisons le tour du bassin en admirant les oiseaux. Je prends quelques photographies. Notre attention est attirée par le bruit du moteur d’un petit deux roues. En face, derrière les bosquets, un employé du zoo arrive lentement. Il s’arrête. Il tire un gros sac de la petite remorque qui est attachée à son véhicule à trois roues. Sans doute de la nourriture destinée aux échassiers.

Il ne semble pas avoir remarqué notre présence. Ou alors il n’y prête aucune attention particulière. Après tout, il est à son travail…

A nouveau, me touchant le bras, Nathalie me demande de m’éloigner. Je vais me placer derrière une palissade de planches. La jeune fille tire de son sac en bandoulière un large sachet en plastique noir. Elle le place sur un des coins de la dernière table. A environ une vingtaine de mètres du lieu où se trouve l’employé du zoo.

La jeune fille se met contre le coin de la table, les jambes légèrement écartées. Son sexe ainsi posé contre l’angle, elle prend appui de ses deux mains posées. Tournant le dos à l’employé, cambrée sur le bord de la table, Nathalie imprime un discret mouvement masturbatoire. Une fois encore, c’est “pour de vrai”. Toujours ce désir d’éprouver des sensations jouissives. Elle frotte doucement son sexe sur le coin de la table.

En contournant les bosquets, tenant un grand sac, l’employé remarque la jeune fille. Il reste un instant les bras ballants, immobile, pour contempler la scène parfaitement insolite qu’il découvre là. Un tableau surréaliste et incongru.

Nathalie, cambrée sur le coin de la table, tournant le dos à l’inconnu, se masturbe vraiment. Ayant placé son portable  comme un rétroviseur elle peut regarder derrière elle. Les jambes tendues, presque sur la pointe des pieds, cambrée en avant, la jeune fille bouge son bassin d’un mouvement sans équivoque. Elle se frotte sur le coin de la table recouvert du sachet de plastique. Je suis une fois encore dans un état d’excitation.

Je vois l’employé qui contemple la scène d’un air amusé. Il est accroupit au bord de l’eau. Il continue à vaquer à ses occupations. Il s’occupe consciencieusement, mais n’en perd pas une miette. Une conscience professionnelle à signaler à sa hiérarchie et qui mériterait une promotion indéniable ! Brave homme…

Je regarde Nathalie. Je sais qu’elle ne simule pas. Elle est véritablement entrain de se faire du bien. Ces situations l’excitent tellement. Lorsqu’elle trouve les mots pour me décrire les plaisirs indicibles qu’elle éprouve durant ces moments, elle ne peut s’empêcher de soupirer longuement. J’aimerais avoir ce courage ! Ce génie peut-être.

L’employé du zoo, au bout de quelques minutes, s’approche à une dizaine de mètres de la jeune fille. Il lance, très fort, pour être certain d’être entendu : < Tout va bien mademoiselle ? >. Nathalie tourne la tête dans la direction de l’inconnu. Elle continue son mouvement du bassin quelques instants. Elle se retire du coin de la table, se retourne et répond : < Oh ! Excusez-moi >.

L’homme a toujours son air amusé. Il retourne à ses activités en haussant les épaules. Est-il réellement dupe ou se doute t-il de ce qui se passe ? Cela restera un mystère. Pour Nathalie cette attitude désinvolte est infiniment préférable. L’homme sait garder ses distances. Un parfait gentleman.

Nathalie est debout. Elle a sa main droite entre ses cuisses. Elle se touche sur le tissus de sa jupe. La jeune fille croise une jambe devant l’autre. Avec cet aplomb remarquable et en grande vicieuse, elle s’adresse à l’employé : < Vous auriez l’heure, s’il vous plaît ? >. L’inconnu regarde sa montre et fait : < Il est quinze heures trente cinq >. Je suis admiratif. Cette fille si réservée dans la vie et si effrontée à l’instant me passionne. Je l’observe dans sa recherche des plaisirs les plus fous. Un paradoxe divin.

Elle se met à marcher dans ma direction. L’employé remonte sur son cyclomoteur. Il roule à la hauteur de Nathalie. Il  affiche toujours un sourire amusé. Je préfère me manifester. Nathalie me prend les deux mains. < Génial > me fait-elle. L’employé, sans doute un peu dépité après nous avoir vu, prend le chemin inverse. Il disparaît rapidement, emportant avec lui le bruit de son cyclomoteur à trois roues. < J’aime te savoir près de moi, je peux me laisser aller dans mon délire ! Merci ! > me fait-elle en me déposant une bise sur la joue.

Nous terminons notre “Expédition Zoo” par l’enclos des buffles. Il y a en ce lieu, à côté de cet espace clôturé, une aire de jeux. Bien déserte à cette période de l’année et en ce jour d’école. Nous nous y dirigeons, curieux de regarder de près les manèges de bois.  Nathalie avise une petite poutre à la section triangulaire. Une poutre aux angles doux et rabotés qui est posée sur deux parpaings de béton. Elle en caresse les angles de la main. Pensive.

Derrière le grillage qui sépare le parc de la rue nous apercevons une voiture stationnée. Tout au plus à une vingtaine de mètres. A l’intérieur il y a un homme qui lit son journal. En apparence il ne semble pas nous avoir remarqué. C’est la seule voiture garée là. Stationnée entre le grillage et les sapins.

Je m’éloigne. J’anticipe la demande de Nathalie qui me sourit. Je me place  derrière le socle du toboggan. Invisible depuis l’automobile, j’ai une excellente vue d’ensemble. Nous ne pouvons pas êtres vus depuis l’espace du Zoo. D’épais bosquets de résineux nous cachent aux regards. L’opportunité idéale. Il n’en faut pas davantage pour aiguiser les sens déjà bien échaudés de la jeune fille.

Nathalie s’approche du grillage. Elle marche lentement le long de ce dernier. Ella passe une première fois à proximité de la voiture. L’inconnu, levant les yeux, fait un signe amical de la main. La jeune fille lui rend son salut.  Il est certain que Nathalie a attiré l’attention du quidam. Arrivée au bout du sentier la jeune fille fait demi-tour. Elle repasse une seconde fois près de l’automobile. Cette fois, l’homme ouvre la fenêtre de son véhicule. Il engage une conversation. De l’endroit où je me trouve, je ne perçois rien de ce qui s’échange.

La jeune fille bavarde quelques minutes. Cela m’étonne un peu. En général elle est plutôt réservée. Saluant l’inconnu, elle met fin à la discussion pour revenir vers l’aire de jeux. Elle se dirige vers la poutre triangulaire. Elle s’y assoit malgré l’inconfort évident. Nathalie sort le portable de son sac à main. Elle fait certainement semblant de téléphoner. Elle reste ainsi à loucher discrètement dans toutes les directions. Nathalie étudie la configuration des lieux. Un petit moment. La jeune fille élabore sans doute la stratégie à appliquer.

Nathalie se lève. Elle se met à cheval sur la poutre. La jeune fille reste ainsi quelques minutes. L’angle de la poutre entre ses jambes. Elle  tient toujours le téléphone contre son oreille. Depuis ma cachette j’ai une vue parfaite. Nathalie, sous ses cheveux longs qui pendent sur le côté de son visage, louche dans la direction de la voiture. Je sais déjà que le “show” qui va suivre sera grandiose.

Je peux également constater que l’inconnu de la voiture fait semblant de lire son journal. Il scrute avec attention les agissements de la jeune fille. Chacun peut le comprendre. Voir une belle jeune fille, seule, en jupe, assise à cheval sur une poutre, n’est pas un spectacle courant. C’est bien dommage. Comme me le précise souvent Nathalie, les convenances d’une société, à la morale étriquée, sont sources de grands nombres de tourments inutiles…

Nathalie range son portable. Elle se cambre légèrement en avant. Elle prend appui des deux mains sur la poutre. La jeune fille recommence un mouvement masturbatoire. D’abord discrètement. Très discrètement mais sans laisser le moindre doute quand à son activité.  Accentuant encore la cambrure, Nathalie se met à bouger du bassin. De façon lente et régulière. Donnant à intervalles réguliers un à-coup plus prononcé. A la recherche d’un spasme de plaisir.

Le visage penché en avant, cambrée sur la poutre, montrant maintenant ses efforts, la jeune fille éprouve un réel plaisir. Je surveille les environs. Je reste prêt à la prévenir à la moindre alerte. Je me dois d’être vigilant. Dans nos “expéditions” cette attention permet à Nathalie de pouvoir vivre son désir. Son plaisir. Ma préoccupation première est de la savoir épanouie sur l’instant. Quoi qu’elle fasse ! Quoi qu’il se passe…

Le visage penché en avant, cambrée sur la poutre, montrant maintenant ses efforts, la jeune fille éprouve un réel plaisir. Je surveille les environs. Je reste prêt à la prévenir à la moindre alerte. Je me dois d’être vigilant. Dans nos “expéditions” cette attention permet à Nathalie de pouvoir vivre son désir. Son plaisir. Ma préoccupation première est de la savoir épanouie sur l’instant. Quoi qu’elle fasse ! Quoi qu’il se passe…

Cela dure une bonne dizaine de minutes. L’homme sort de sa voiture. Il est debout devant le grillage. Il lance : < C’est bon ? >. Nathalie, faisant semblant d’être surprise, redresse la tête. Elle ne cesse pas immédiatement son mouvement rythmé. Elle fixe l’inconnu. Silencieuse. Délicieusement vicieuse et jouissant de se savoir “vue”, Nathalie savoure l’instant.

Au bout d’une petite minute la jeune fille se redresse. Elle se lève et quitte la poutre. Sans répondre la jeune fille se met à marcher dans ma direction. De plus en plus rapidement. Je sors de ma cachette. En m’apercevant le quidam retourne dans sa voiture. Il est certain que ce type comprend également notre “petit jeu”. Il reste à nous observer. Je le découvre dubitatif et interrogateur.

Nous nous dirigeons vers la sortie. Nathalie me fait part des immenses plaisirs éprouvés cet après-midi encore. Je lui fais part des miens. Cette délicieuse complicité est source de tant de joies. J’ai déjà vécu, par le passé, des complicités de ce genre, mais rarement à un tel niveau. Entre Nathalie et moi il y a quand même vingt sept années de différences. Nathalie ne manque jamais de me préciser que c’est justement ces vingt sept années qui donnent toute la sérénité nécessaire. Cette différence qui permet à la jeune fille de se savoir comprise. De se sentir libre et légère. Profondément rassurée…

Sur la route du retour Nathalie se caresse doucement. Elle me fait part d’un douloureux problème qui depuis ces quelques semaines perturbe quelque peu son existence. Sa relation avec son “copain” ! Elle n’en peut plus de l’indifférence du garçon à son égard. Il ne semble avoir d’intérêt que pour la voiture de sport qu’il restaure des week-end entiers avec un collègue et ami.

Nathalie évoque tout cela. Ses études. La préparation de son “Master” d’économie. Ses vingt ans. Son “copain”. Cette relation. Son attachement inéluctable à notre douce complicité naissante. Son addiction grandissante pour nos “aventures”. Tous ces paramètres que je comprends très bien. Vivant moi-même une irréversible attirance. De redoutables interrogations m’habitent de plus en plus.

Nathalie me propose de passer le prochain vendredi soir ensemble. La jeune fille part en train samedi matin. Je trouve l’idée excellente. < On se fait le même “plan” que vendredi dernier ! Tu veux ? > me demande la jeune fille en posant sa tête sur mon épaule. Nous arrivons chez elle. Nous mettons les derniers détails au point devant deux chocolats chauds et fumants. Nous évoquons la tournure probable que prend notre relation. Les évènements à venir.

Il est grand temps d’en débattre sérieusement…

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L’utilisation, toute ou partie, d’un texte, (ou photographie) sans le consentement de l’auteur, constitue une violation de la propriété intellectuelle.  Délit sanctionné par l’Article. L.335-2. du Code pénal.

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NATHALIE – Episode 8 -

Second vendredi soir

J’ai reçu le second courriel de Nathalie jeudi soir. Elle me confirme sa présence dans son studio jusqu’à samedi matin. La jeune fille m’invite donc à venir passer la soirée avec elle. Comme convenu au jardin zoologique. Le courriel est explicite et les choses clairement formulées. Pas de doute, nous allons passer une très agréable soirée ensemble. Je propose une fois encore de commander des pizzas. J’emmène le dessert.

Je passe au salon de thé pour y acheter deux tranches de tarte aux pommes. Je bavarde un peu avec la jeune serveuse. Nous sympathisons beaucoup. J’arrive chez Nathalie vers dix neuf heures trente. Comme la dernière fois, la jeune fille vient m’ouvrir dès le premier coup de sonnette. Nathalie est vêtue d’une jupe noire, plutôt courte et d’un sweat-shirt gris. Elle est chaussée de ses escarpins noirs à hauts talons. Toujours cette silhouette attractive de mannequin qui la rend si séduisante.

Ses longs cheveux presque noirs soulignent un agréable visage aux traits fins et réguliers. Ses yeux noisettes, soulignés d’un discret maquillage, me fixent avec malice. Nous nous faisons la bise. < Comme je suis contente de te voir ! > me fait la jeune fille en me débarrassant de mon manteau. < Viens, installe-toi ! > rajoute t-elle encore en m’invitant à prendre place dans le confortable canapé-lit. Je m’installe. Nathalie est assise à mes côtés . Je peux admirer une fois de plus le teint mat de ses jambes interminables. Seules deux bougies éclairent l’unique espace du studio.

Une fois encore, sachant ce qui nous attend ce soir, nous évoquons notre relation et nos complicités. Toutes ces choses qui existent entre nous depuis presque deux mois. Le tintement de la sonnette résonne soudain. C’est le livreur de pizza. Je paie le jeune garçon en lui laissant un bon pourboire. Les pizzas sont encore bien chaudes. Aussi j’invite Nathalie à en profiter en passant à table.

Les couverts et les assiettes sont déjà préparés sur la petite table. Tout en mangeant, nos conversations existentielles reprennent de plus belles. Souvent graves, toujours précises, les paroles de Nathalie sont pertinentes. Notre relation lui apporte de l’insouciance, de la fraîcheur et une grande stabilité. Tant pour ses études que pour sa vie affective. Cela me rassure encore davantage. Même si je le sais déjà. Nous en avons parlé si souvent.

Le rendez-vous de mardi prochain, le quatrième mardi de janvier, est le dernier avant quelques mois. Il n’y en aura plus d’autre avant la fin de l’été. Je ne le sais pas encore vraiment. La jeune fille doit effectuer un stage en entreprise. C’est dans le cadre de ses études. Ce stage se déroule du premier février au premier juin. Ensuite il lui faut travailler durant les vacances pour payer ses études. Etudes qui reprennent le premier octobre.

Il est vingt heures quinze. La jeune fille me propose de prendre le dessert sur la petite table basse devant le canapé. Je m’installe confortablement. Du coin cuisine, Nathalie ramène deux petites tasses, des sachets de Thé et une bouilloire fumante. Je prépare les tranches de tarte aux pommes sur deux petites assiettes.

La jeune fille approche le fauteuil devant le canapé et s’y installe. Droite comme à son habitude. Ce qui lui confère ce port de tête altier. Une attitude emprunte d’une certaine noblesse. J’aime la regarder ainsi. Je sais que pour payer ses études elle fait un peu de mannequinat. Je sais que la jeune fille donne des cours d’équitation et de mathématiques à des élèves de première et de terminale. Nathalie est travailleuse et passionnée.

A présent la conversation a repris une tournure moins solennelle. Moins grave. La jeune fille tient sa tasse de thé dans la main droite. De sa main gauche elle remue la petite cuillère en la faisant teinter. Nathalie m’observe avec un air malicieux. Je peux remarquer ses longues cuisses qu’elle vient d’écarter légèrement. Elle est assise en face de moi. La jeune fille me regarde avec son air mutin, espiègle et amusé. Elle se lève pour récupérer le verre à Cognac posé à côté du téléphone.

Nous bavardons. De sa main gauche la jeune fille agite doucement le petit verre. Verre qu’elle dépose sur la table. Le même verre que vendredi dernier. Nathalie se lève de son fauteuil. Elle s’accroupit devant moi, les jambes légèrement écartées. Le fessier presque au sol elle me dévisage avec une insistance qui me trouble. C’est le début du “show”. J’en éprouve un profond frisson. Un spasme qui parcourt tout mon corps.

Comme toujours dans ces moments là ce trouble délicieux prend possession de moi. Totalement. Quelques doux frissons parcourent mon échine. Je sens des gouttes de sueur perler sur mon front. Des picotements sur le bout de mon nez. Mon érection est contrariée par l’étroitesse de mon slip et de mon pantalon. Présentement, mes origines Ecossaises pourraient me permettre de porter un kilt. Ce qui serait bien plus simple…

Nathalie reste dans cette position quelques minutes. Tout en continuant à converser innocemment. La jeune fille se saisit d’un épais coussin. Elle le glisse sous ses fesses afin de s’y asseoir. Gardant ainsi cette position suggestive. Bien sûr, la jeune fille ne porte aucun sous-vêtement. Une fois encore, je peux admirer sa splendide intimité. Malgré le peu de clarté distribuée par les deux bougies, la vue est parfaite.

La jeune fille pose sa main droite sur son sexe. Toujours en bavardant et d’un air tout à fait naturel. Cela dure environ cinq minutes. Je peux voir les petits plis du plaisir marquer insidieusement le visage de Nathalie. Dans ces moments, je sais qu’elle survole l’existence sur un nuage d’insouciance. Sa vie si compartimentée trouve ici un exutoire libérateur.

Au bout d’un moment la jeune fille se relève. Elle est debout devant moi, la main droite sous sa jupe, entre ses cuisses. De son autre main elle se met à mimer une masturbation masculine. A la perfection tout en se cambrant. J’ai le “feu vert”. Je comprends l’invitation. J’ouvre ma braguette lentement. D’un geste pondéré. Parce que je sais que Nathalie savoure particulièrement cette entrée en matière. Première phase sublime.

Je reste ainsi avec le sexe dressé. Je ne fais pas le moindre geste. Nous sommes tous deux sous l’effet de l’excitation grandissante. Cette sensation monte encore de quelques crans. La jeune fille me demande de me lever. Je suis debout avec la braguette ouverte. Mon sexe dressé. Nathalie s’accroupit devant moi. Elle pose ses mains sur mes cuisses.

Approchant son visage, la jeune fille scrute mon sexe sous tous ses angles. J’ai l’impression presque ridicule de subir un examen médical. Un contrôle. Je la vois sentir, humer et renifler. Elle passe son nez le plus près possible mais sans toucher. Je peux sentir son souffle chaud. Cette situation est torride. Le visage de la jeune fille, à quelques centimètres de mon sexe, m’excite au plus haut degré. Je la regarde inspecter ma turgescence avec l’attention d’une entomologiste. Concentrée et silencieuse. C’est divin. Comme elle est belle !

< Tu peux sortir tes couilles s’il te plaît ? > me demande soudain Nathalie. Je le fais avec quelques difficultés. Il me faut les extraire par l’étroitesse de ma braguette. Enfin, après quelques contorsions, elles sont là. Offertes. A quelques centimètres du visage de la jeune fille. Je peux les sentir “bouillir”. Sans doute déjà pleines de liquide séminal, elles bougent toutes seules. Comme animées d’une vie indépendante.

La jeune fille, la main toujours sous sa jupe, inspecte l’ensemble de l’appareil génital avec une grande attention. Penchant la tête d’un côté ou de l’autre pour bien scruter. < Tu mouilles au bout. Je vois une goutte de foutre qui perle ! > me lance la jeune fille. S’emparant du petit verre de Cognac, elle le place dans ma main. < Veux tu bien récupérer le jus ! > me fait-elle.

Je place l’extrémité de mon prépuce sur le rebord du verre. Je fais ainsi couler le liquide au fond du récipient. Je décalotte mon gland. Nathalie se rapproche. Plus près encore. Elle observe avec l’attention d’une naturaliste. La peau fripée de mon prépuce est luisante, Tout l’intérieur, autour du gland, est trempé.

Entre le pouce et l’index de la main droite, j’appuie de façon régulière et rythmée. J’insiste sur la base du gland. De la main gauche je récupère le jus pour le faire couler dans le petit verre. Le liquide épais et visqueux s’écoule par filaments . La jeune fille regarde avec intérêt. Presque avec admiration. Je suis dans un état d’excitation telle que j’ai du mal à garder mon équilibre. Pourtant je vacille, vautré, avachi dans le canapé.

Parfois Nathalie se rapproche pour respirer l’odeur de mon sexe. Pour en humer les épanchements. Elle renifle le contenu du verre à Cognac. La jeune fille semble vivre un véritable ravissement. Elle glousse, amusée, en regardant les coulures s’écouler de mon méat. Liquide séminal qui vient s’étaler sur le jus maculant déjà le fond du verre.

Entre le pouce et l’index de ma main droite je commence un lent mouvement de masturbation. Deux ou trois minutes et je suis agité de spasmes délicieux. J’arrête mon mouvement masturbatoire. Je ne veux pas éjaculer alors que je suis à deux doigts de le faire. Je veux transcender ce plaisir. Un peu comme de façon “tantrique”.

Du liquide séminal s’écoule à nouveau de mon méat. Il dégouline dans le verre à Cognac. Une petite quantité de foutre emplit le fond du petit récipient. Au moins jusqu’à son tiers. Nathalie, respire fortement. Elle lâche de profonds soupirs. Je vois sa main imprimer un mouvement régulier sous sa jupe. Un mouvement qui semble même s’accélérer. La jeune fille, s’étant mise à genoux, continue de scruter mon sexe. Observer le résultat de mes agissements. De mes manipulations.

Par instant la jeune fille s’approche pour venir renifler. Je la sais vicieuse. En ces instants elle se vautre dans son vice avec délice et sans retenue.
La situation est torride. Nathalie me regarde à présent dans les yeux. Elle me fixe. Troublé, je soutiens malgré tout son regard. Un regard qui semble m’implorer. Quelque chose que je ne saisis pas. Une attitude que je ne comprends pas. Un moment passe ainsi. Elle me demande : < Va s’y ! S’il te plaît. Jute ! Tu veux bien ? >.

Sans bouger ma main droite j’approche le petit verre à Cognac. Je suis très excité. Mes couilles sont prêtes à exploser. Je lâche mon sperme. J’éjacule volontairement ainsi, sans bouger, en laissant s’écouler le trop plein. Sans faire le moindre mouvement. Mon excitation est telle qu’aucun effort n’est nécessaire. Il suffit de laisser couler. Un épanchement…

Le petit verre à Cognac est emplit de foutre aux deux tiers. Nathalie se redresse. La main droite toujours entre ses cuisses, elle s’installe dans le fauteuil. Passant sa jambe droite sur l’accoudoir droit et sa jambe gauche sur l’accoudoir gauche. Je m’écroule dans le canapé. Mes jambes et le bas de mon dos quelque peu congestionnés. La position cambrée vient de me trahir. Une fois encore le temps est sortit du temps pour cesser d’être le temps.

Nous dégustons des petits gâteaux. Nathalie m’observe en souriant. Le regard par en-dessous, elle me dit : < C’est un autre moment génial à rajouter à notre palmarès ! >. Je peux voir son sexe. Une partie de sa toison pubienne est humide et luisante. J’ai une envie folle de lécher. J’ai l’envie folle de me régaler de ce jus que je devine onctueux. Je sais qu’aux termes de notre “pacte” il ne doit y avoir aucun rapport physique. Sexuel. C’est clair, net et précis. C’est observé et appliqué depuis le premier rendez-vous. Je ne suis pas homme à rompre un pacte. J’aime par dessus tout que ce soit ma partenaire qui décide de ce qui doit être ou ne pas être.

Nathalie recommence à se toucher. Imprimant de sa main droite un lent mouvement de balancier de gauche à droite. Rapidement, elle a un spasme. Elle ferme les yeux quelques secondes. Cela lui procure quelques tremblements qui parcourent tout son corps. Je vois ses jambes qui tremblent. Je vois trembler ses mains, ses bras et son buste. La jeune fille, en cet instant, ne contrôle visiblement plus rien. Le velours carmin du fauteuil est taché. Juste sous la touffe fournie et épaisse de la jeune fille. De la mouille. Un peu de pisse sans doute aussi…

A nouveau excité, je recommence ma masturbation. Partant cette fois-ci pour une éjaculation véritable. Il n’est plus question de faire durer. Il est à présent question d’atteindre un nouvel orgasme. Nécessaire. Libérateur. Sans forcer, doucement, mais certainement.

Nous sommes ainsi une nouvelle fois à nous masturber l’un en face de l’autre. En nous arrêtant de temps en temps pour déguster un petit gâteau. Pour échanger des impressions fugaces. Nous sommes sans doute arrivés au degré supérieur de l’excitation cérébrale. Je sens mes couilles prêtes à dégurgiter une nouvelle fois leurs trop plein de sperme. Les petits moments de répit permettent de calmer ce besoin qui devient maintenant impérieux. J’essore  à chaque fois le trop plein de liquide séminal dans le petit verre à Cognac.

< On s’emmène au bout ? > me fait Nathalie en me regardant. Elle est haletante. Son visage est humide de sueur. La jeune fille, les jambes écartées dans son fauteuil, le dos cambré en avant, lâche une série de râles discrets. En même temps son corps est agité de plusieurs spasmes. Nous atteignons une véritable extase. Et presque de concert, ensemble.

Elles reste ainsi, prostrée, la tête penchée en avant. Haletante et gémissante.  Quelques frissons la parcourent encore. Cela dure une bonne minute. Elle lève les yeux vers moi. Dans un souffle elle me fait : < J’en suis presque morte tellement c’était bon ! >. Nathalie s’empare de la cuvette en plastique sous son fauteuil. Cambrée en avant, sur le bord du siège, elle pisse d’un jet libérateur en gémissant longuement. La tête rejetée en arrière.

Je me lève et je termine ma masturbation.  J’éjacule dans le verre. Je retombe dans le canapé ! Je suis épuisé, fourbu, exténué et haletant. J’ai la tête renversée en arrière. Les yeux clos. J’essaie de retrouver une respiration normale. Je sens mon coeur encore affolé se calmer lentement. Je reviens à la réalité.

Je m’entends prononcer ces mots un peu stupides : < Comment vais-je vivre à présent sans ces délicieuses séances ? >. < Et moi donc ! > me fait Nathalie. < C’est tellement rare de pouvoir partager de tels moments ! > rajoute t-elle après un instant d’hésitation. Nous sommes tous deux des cérébraux. Pour nous, les “situations” sont beaucoup plus stimulantes et gratifiantes que “l’acte”. Nous en avons déjà débattu souvent.

C’est vrai qu’avant Nathalie je n’ai que rarement partagé de tels moments avec une complice. Ma compagne avec qui j’ai vécu dix huit ans avant la terrible fatalité. Je mets beaucoup d’espoir dans l’attente de ce mois d’octobre encore lointain. J’en fais part à la jeune fille qui me répond  : < Attends jusqu’en octobre. Sois rassuré. Je reviens pour ma troisième année de fac ! On va se dépasser, tu verras ! Tout cela n’est que le préambule à ce qui nous attend ! >.

Il est vingt trois heures quinze. Je propose à Nathalie de prendre congé. Demain matin à sept heures elle a un train à prendre. La jeune fille se serre dans mes bras. Je la serre fort. Je suis comme elle, reconnaissant à la vie de nous offrir tant de bonheurs. Toutes ces choses si précieuses vécues ensemble depuis deux mois. Je veux le lui dire, le lui crier.

Me posant la main sur la bouche, la jeune fille me dit : < Non ! Ne dis plus rien. S’il te plaît. On va se faire mal ! >. Nous restons silencieux un moment. Puis Nathalie me fait : < En parlant de train, je te propose un “plan” sur le quai de la petite gare, près du château ! Mardi prochain ! >. Elle rajoute en me déposant une bise sur le bout du nez : < Je te fais des courriels ! >

Je me reboutonne et je me dirige vers la porte. Nathalie me retient par le bras. Se saisissant du verre à Cognac, plein à ras bord d’un sperme à présent froid, jaunâtre et visqueux, elle me dit : < Attends, je déguste un souvenir ! >. Tout en déglutissant lentement la jeune fille me fixe dans les yeux. Profondément. Avec cette gravité qui lui est coutumière dans le vice.

Nous nous fixons rendez-vous mardi prochain. Le dernier rendez-vous avant plusieurs mois sans doute. Nous restons encore un long moment serrés l’un contre l’autre. Nous prenons même le risque de nous embrasser lorsque nos lèvres se frôlent pour les bises de l’au revoir.

Nathalie me promet de se surpasser pour l’ultime séance de ce mardi à venir…

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NATHALIE – Episode 9 -

Le quai de la gare

Depuis notre soirée, vendredi, nous avons beaucoup échangé. Des courriels en abondance. Jusqu’à quatre messages par jour. Ce que nous partageons  semble nous maintenir dans un état d’excitation perpétuel. Hier soir encore, dans un de nos échanges, Nathalie me témoigne de son impatience. Êtres tous les deux. Vite. Dès mardi.

Mardi arrive enfin. Nathalie m’a fixé rendez-vous dans le salon de thé habituel. Cet endroit que nous apprécions particulièrement. Cette nouvelle rencontre est fixée pour treize heures. En ce froid début d’après-midi de la fin janvier, j’arrive le premier. Je suis toujours en avance à un rendez-vous. Je ne peux pas accepter l’idée d’un impondérable qui m’empêcherait d’arriver à l’heure. C’est un de mes très rares “troubles obsessionnels compulsifs”. Une des seules réelles angoisses de ma vie.

La jeune fille arrive à l’heure précise. Une fois encore notre joie de nous revoir est grande. Nous nous faisons longuement plusieurs bises. Je la trouve encore plus belle que les autres fois. Elle prend place devant moi. Nous bavardons devant deux chocolats chauds et fumants. Je prends rapidement connaissance des souhaits de Nathalie quand à notre aventure de cet après-midi. Nous mettons au point les derniers détails.

La jeune fille est vêtue d’une jupe grise plissée, d’un pull noir à col roulé et de bas noirs. Chaussée d’une paire de bottes noires à talons. Comme toujours sa silhouette svelte, légère et sportive, s’en trouve sublimée. Malgré mon mètre quatre vingt deux, lorsque la jeune fille porte des talons hauts, elle est plus grande que moi. Son mètre soixante dix huit en fait une grande jeune fille. J’apprécie énormément le mètre quatre vingt quatre qu’elle atteint alors, avec des talons de six centimètres. La “fureur” !

Nous prenons ma voiture vers treize heures trente. Il faut parcourir les quelques cinquante kilomètres qui nous séparent de la ville voisine. Il est question, cet après-midi, d’un “échauffement” au Musée des Beaux-Arts puis d’une “séance” sur le quai d’une petite gare de campagne. Une gare dans laquelle passe Nathalie avec le train qui la ramène chez ses parents, les vendredis soirs ou les samedis matins. Sans jamais s’y arrêter.

Nathalie me propose cette petite gare à cause du caractère particulier que lui inspire la configuration des lieux. Par courriels reçus, avec quelques photographies jointes, j’ai découvert l’endroit. Un premier bâtiment de briques rouges avec une salle d’attente à coté d’un local “guichet- consigne”. Un second bâtiment de briques rouges avec toilettes publiques et local à vélos. Rien que de plus banal pour une petite gare peu fréquentée où s’arrêtent peu de trains.

Nous garons la voiture dans une ruelle adjacente au Musée. Nous avons de la chance. Le mardi est le jour de fermeture de la plupart des Musées de France. Pour une cause exceptionnelle celui-ci est ouvert et d’accès libre. Une gratuité d’entrée exceptionnelle également. Content de respirer cette ambiance calme et sereine, nous montons au second étage. Nous y découvrons la “Collection” des œuvres permanentes. Tout comme moi, Nathalie aime la peinture “classique” et plutôt “académique”. Aussi ses goûts l’attirent vers le XVII et le XVIIIème siècle.

Nous sommes seuls à déambuler dans les petites salles. Nous découvrons les peintures Hollandaises du XVIIème siècle. Tout comme moi, le travail des Maîtres Hollandais du “Siècle d’Or” a toute la préférence de la jeune fille. Le Musée en propose quelques uns d’excellente facture. D’authentiques Jan Steen, un Pieter de Hooch, un Gabriel Metsu, des Jacobs Jordaens et même un Frans Van Mieris. Rien que du très bon.

La gardienne, une jeune femme d’une trentaine d’années, circule dans les lieux. Sans doute par pudeur, après nous avoir “cerné”, l’employée nous laisse découvrir les peintures sans nous imposer sa présence. Quelques fois, par conscience professionnelle, elle passe dans la salle sans nous porter une attention particulière. Nous n’inspirons sans doute pas de suspicion. Nous ne donnons pas le sentiment d’êtres d’éventuels voleurs de tableaux.

Au bout d’une dizaine de minutes où nous admirons les œuvres exposées, notre attention est attirée par une présence. Un homme que nous n’avons ni remarqué ni entendu venir. Il est dans la salle voisine. Il admire les toiles. Sans doute quinquagénaire, vêtu de manière élégante mais sans ostentation, il semble profondément concentré dans sa contemplation.

Nathalie y voit une opportunité. Elle me demande d’interpréter “l’étranger”.  Je m’éloigne. Je change de salle. Je joue mon rôle de visiteur solitaire. La jeune fille entre dans le hall où se trouve le quidam. Je la regarde discrètement. Je louche dans sa direction tout en faisant semblant d’admirer les toiles. Je reste ainsi à l’écart. Je peux toutefois bien voir ce qui se passe dans l’espace voisin.

La jeune fille, une fois encore, avec cette discrétion que je lui connais à présent bien, a passé sa main entre ses cuisses. Debout, mimant la contemplation d’une toile, une jambe croisée devant l’autre, elle reste devant la peinture. L’inconnu ne manque pas de s’apercevoir de l’attitude équivoque de la regardante. Je le vois loucher vers Nathalie. Il doit se dire que ce tableau exerce un effet bien particulier sur la jeune personne !

Nathalie reste ainsi debout devant un grand bouquet de Jean-Marie Picard, peintre Français du XVIIème. L’homme  s’approche. De l’endroit où je me trouve, à quelques mètres et avec le silence des lieux, je peux discerner les paroles échangées. L’inconnu se met à parler : < Vous aimez la peinture ancienne ? >. < Oui. J’apprécie ! > fait Nathalie. L’homme visiblement intéressé par autre chose que la peinture, fait encore : < Cela vous fait de l’effet, je vois ! >. La jeune fille répond : < Oh oui ! Et en attendant mon ami qui doit me rejoindre, je découvre toutes ces belles choses ! >. Toujours cette imparable formule. L’arrivé imminente de “l’ami”. Du “petit copain”…

Ces quelques mots sont toujours efficaces. Ils préviennent tous débordements éventuels. L’homme dit encore : < Je suis amateur de peintures anciennes. N’hésitez pas à me demander un renseignement au besoin ! >. < Entendu. Merci beaucoup ! > fait la jeune fille en s’éloignant vers une autre toile. Le quidam louche dans la direction de la jeune fille. Celle-ci se touche discrètement en scrutant un tableau de Hyacinte Rigaud, le peintre et portraitiste attitré de Louis XIV.

Nathalie reste ainsi quelques instants. Se déplaçant devant d’autres toiles la jeune fille reprend à chaque fois cette position. Debout, main droite entre les cuisses, jambe gauche croisée sur la jambe droite. L’homme regarde avec attention. Il semble avoir perdu tout intérêt pour la peinture. Aussi “classique” soit-elle. Il se met à devenir collant. Ce qui est parfois une conséquence inévitable. La gardienne passe de temps en temps. Je ne sais pas si elle a remarqué notre petit manège. Toujours est-il qu’elle me fait un charmant sourire en me croisant.

Nathalie vient me rejoindre. Je me montre enfin. Cela a un effet dissuasif et radical. Définitif. Le quidam retrouve subitement son intérêt pour la peinture. Du moins en apparence. Nathalie me propose de passer à la seconde phase de nos aventures de l’après-midi. Nous quittons le Musée pour rejoindre la voiture. Nathalie est impatiente. Nous avons pour objectif de nous rendre dans le petit bourg. A une dizaine de kilomètres. Village où se trouve la gare.

Nous roulons tranquillement en évoquant l’exhibition du Musée. Nathalie me fait part des sensations vécues. La jeune fille me confie que cette séance l’a bien ”allumé”. Il est temps de passer à la séquence suivante. Au bout d’une vingtaine de minutes de route, nous arrivons aux abords d’une petite gare. C’est bien les deux bâtiments vus sur les photographies. Cette gare, située à l’extérieur de la bourgade, est sans doute dans ses derniers temps d’exploitation. Elle semble inutilisée. Peu entretenue…

Ce sont deux vieux bâtiments en briques rouges. Nathalie m’apprend qu’il n’y a que quatre trains à desservir cette gare chaque jour. Ce qui explique certainement cette atmosphère d’abandon. Je gare la voiture le long d’un mur à une centaine de mètres. Nous marchons dans la petite rue qui mène à la gare. Une rue toute aussi déserte.

Contournant le premier bâtiment nous avançons le long de l’unique voie ferrée. Les deux vieux bâtiments sont aussi déserts que le quai. Une petite salle d’attente, plutôt vétuste, est accessible. Le long des murs carrelés qui se font face, il y a deux longues banquettes en bois. Sans doute usées par des générations de fonds de pantalons. Dans le prolongement du quai, il y a le second bâtiment. Une maisonnette de briques rouges également. Sur la porte, un vieux panonceau de métal émaillé et jauni indique  ”Toilettes”.

Nous entrons en ce lieu. Sur la droite une porte ouverte donne sur les WC “homme”. Sur la droite une porte fermée donne sur les WC “femme”. Nathalie évoque parfois dans quelques  courriels son attirance pour ces endroits. Ces endroits où elle peut quelquefois vivre des “trucs” bien vicieux. Depuis l’adolescence elle apprécie de les découvrir. D’en explorer les plus “glauques”. Quelques anecdotes vécues et révélées par la jeune fille m’ont beaucoup étonné. Excité.

L’espace des WC “homme” est une pièce de quatre mètres sur quatre. Sur le mur de droite il y a deux urinoirs en vieille faïence jaunie. En face, il y a deux cabines aux portes fermées. De vieilles portes gravées, graffitées de propos et de dessins obscènes.  Sur le mur du fond il y a un lavabo et un miroir. Une odeur forte règne là. Une odeur d’abandon, de tabac froid, d’urine…

De retour sur le quai nous décidons de retourner à la salle d’attente. Nathalie est assise en face de moi. Jambes écartées elle me fait un ”numéro” privé. Je la trouve si belle, si troublante que cela fait battre mon cœur avec force. Se touchant le sexe, elle me fait : < Attendons une opportunité ! >. Elle se lève et vient me faire plein de bises sur le front et les joues. La jeune fille chuchote à mon oreille : < Sans toi rien de tout cela ne serait possible. Je ne pourrais pas m’abandonner ainsi sans courir de risques ! Je suis si bien avec toi ! Merci ! >.

Nous évoquons nos aventures passées. Nathalie me confie des anecdotes d’aventures solitaires. Des choses vécues jadis. Nous bavardons depuis une dizaine de minutes. Notre attention est soudain attirée par un bruit de pas.  Nathalie se lève rapidement pour s’asseoir sur l’autre banquette.

Un homme, la quarantaine, vêtu d’un anorak, d’un jean et chaussé de baskets entre dans la salle d’attente. La jeune fille et moi, nous avons cessé toute conversation. Nous faisons à présent semblant de ne pas nous connaître. Je plonge mon regard sur l’écran de mon téléphone portable. L’inconnu s’installe sur l’extrémité du même banc que celui sur lequel je suis assis. Il est presqu’en face de la jeune fille qui lit un livre tiré de son sac.

Faisant semblant d’être absorbé dans la lecture de quelques messages, je louche discrètement dans la direction de l’inconnu. Ce dernier regarde le jeu de jambes de Nathalie. Cette opportunité de s’exhiber une fois encore est évidemment une nouvelle source de plaisirs. Parfois, fouillant dans son sac à main ouvert, la jeune fille écarte légèrement ses cuisses. Le spectacle doit plaire au quidam. Ce dernier louche lui aussi avec une discrète attention.

Au bout de quelques minutes je me lève. Je quitte les lieux en silence comme un inconnu. Je me rends aux toilettes. Je sais que Nathalie, après son premier “show” va venir ici. Nous avons élaboré les grandes lignes de ce scénario.  Je m’enferme dans la cabine de droite. Celle des WC “homme”. En me mettant debout sur la faïence du WC je peux voir l’intérieur de la petite pièce. Par un des petits trous découvert à l’instant dans la porte, je peux parfaitement distinguer l’ensemble de l’espace.

Quelques minutes passent dans le silence. Je ne me suis pas trompé. La stratégie de la jeune fille est imparable. Nathalie arrive. Elle toque contre ma porte, la seule fermée, pour me dire : < Il ne va pas tarder ! >.  Elle rajoute d’une voix amusée : < C’est un exhibitionniste. Dès que tu as quitté la salle d’attente, il s’est comporté en vrai vicelard. Il a la braguette ouverte sous son anorak ! >.

La jeune fille se met debout devant le lavabo. Tirant un paquet de mouchoirs en papier de son sac, elle entreprend de se laver les mains. Deux minutes passent. Il n’en faut pas plus. C’est prévisible. L’inconnu de la salle d’attente entre dans les toilettes. Il se déboutonne et se met debout devant un des urinoirs. Nathalie, dans le miroir, assiste à la scène. Le quidam, immédiatement,  se met à se masturber. Cambré en avant, le sexe à la main, il regarde dans la direction de la jeune fille. Sans se gêner le moins du monde.

Nathalie se retourne. Observant la scène quelques instants, elle demande : < Vous auriez peut-être l’heure s’il vous plaît  ? >. L’inconnu, tout en continuant son mouvement masturbatoire, regarde sa montre. Il donne l’heure. < Merci ! > fait la jeune fille. Puis, entrant dans la cabine de gauche, elle referme la porte derrière elle. Mon cœur bat la chamade. J’assiste à un superbe moment de vice. Le type n’a sans doute jamais été confronté à une situation aussi “frontale”. Avec une telle salope.

L’homme ignore bien évidemment ma présence. Je reste silencieux. Je contrôle ma respiration. Tout en observant la porte des toilettes où est entrée la jeune fille, il descend son pantalon. Quelques instants d’attente. Le bruit caractéristique d’un jet de pisse vient se briser dans l’eau croupissante de la cuvette. Il y a plusieurs jets, vifs et brefs derrière la porte. Des jets qui résonnent dans le silence des lieux avec une réverbération étrange.

Au bout de quelques minutes, Nathalie sort de la cabine. Là, découvrant le quidam qui se masturbe, tourné vers elle, la jeune fille a ces mots : < Eh bien, que vous arrive t-il ? >. Contournant le type, le dépassant en taille d’une bonne tête,  elle  revient au lavabo. J’observe par le petit trou. J’ai moi aussi l’envie folle de me masturber. L’exhibitionniste, en bafouillant quelque peu, lance : < Vous seriez tentée ? >. Se retournant, Nathalie lui fait : < Tentée par quoi ? >. Le type semble un peu perdu. Il reste sans répondre, perplexe. Surpris et muet devant tant d’aplomb. Il déglutit avec peine.

< N’attrapez pas froid surtout ! > fait Nathalie en quittant les toilettes d’un pas rapide.

L’homme cesse sa masturbation.  Je le vois se réajuster. Il parait sur l’instant assez pitoyable. Maladroit dans ses mouvements. Il semble pressé et anxieux. Fébrile. Rapidement il sort à son tour. Je reste là ne sachant trop que faire. Par mesure de précaution, je décide de rester encore un peu. Nathalie, dans son désir de vivre des situations torrides, peut très bien revenir. L’improvisation fait partie du jeu. Ne serait-ce que pour attirer le type une nouvelle fois. Sachant qu’avec ma présence elle ne risque pas d’imprévus, d’impondérables non souhaitables.

Gagné ! Au bout de cinq minutes Nathalie revient dans les toilettes. Elle se place devant un des urinoirs, jambes légèrement écartées, la culotte descendue, tendue au niveau des genoux. La jeune fille reste ainsi, la tête penchée en avant. Même pour moi qui pourtant en a vu “d’autres”, cette position me procure une excitation folle. Je sors mon sexe pour me masturber en silence. Je regarde avec attention. Je retiens mon souffle. Nathalie me sachant dans ma cachette, me fait : < Quel salopard ! Il m’a encore montré sa bite dehors ! Tu vas voir il va se pointer ! >.

En effet l’homme ne tarde pas à revenir. Il “tombe” sur le spectacle. Même pour le vicelard patenté qu’il est, la vue de la jeune fille cambrée devant l’urinoir doit le consterner. Sans doute à la limite de l’apoplexie, il vacille légèrement. L’homme contourne Nathalie. il se dirige vers le lavabo. Se déboutonnant une nouvelle fois, il se tourne vers la jeune fille.  En se masturbant, d’une voix chevrotante,  il fait : < Ca vous dirait une pipe ? >.

C’est à ce moment que je décide de sortir de ma cachette. Comme gêné, je toussote en me dirigeant vers le lavabo. L’homme, soudain envahi d’une profonde confusion, se reboutonne précipitamment. Nous le voyons filer comme un voleur par la porte. Nathalie me fait un sourire et un clin d’œil en me disant : < Il se branlait déjà discrètement dans la salle d’attente et dehors  derrière le pylône ! >.

Nathalie me demande de sortir le premier. < On va voir jusqu’où il ira le bougre ! Mais reste vigilant ! > me fait-elle .

Je sors et je me dirige vers la salle d’attente. L’individu est là-bas, à quelques cent mètres, près des deux vieux wagons. Il marche assez rapidement pour contourner le premier wagon. Il disparaît à mon regard. Je reste sur le quai. Je fais mine de lire les horaires sur le panneau d’affichage.

Nathalie, sortant à son tour des toilettes, regarde dans la direction des vieux wagons. Elle marche doucement dans cette direction en m’ignorant superbement. Une fois encore je reste admiratif devant tant d’aplomb. Arrivée à la hauteur des wagons, la jeune fille descend sur les voies.  Elle passe entre deux échelons. Dans le reflet de la vitre de la fenêtre de la salle d’attente, j’observe avec attention.

Je décide de descendre sur la voie ferrée à mon tour. Je passe derrière les wagons pour contourner un muret d’environ un mètre cinquante de hauteur. Un muret qui sépare sans doute cet espace avec celui d’une propriété privée. Je reste dissimulé derrière des sapins bas. J’ai une vue parfaite sur les wagons et les environs.

Là, surpris, dans un parfait étonnement, je peux voir Nathalie. La jeune fille est couchée sur un amas de traverses de bois. Allongée sur le dos. Je n’en reviens pas ! Les jambes relevées, la main droite entre ses cuisses, elle est entrain de se masturber. Je sais qu’une fois encore elle ne simule pas. La tête ramenée sur sa poitrine, les jambes relevées, écartées, elle jouit de cette situation. Sa position ne laisse aucun doute. Des soubresauts agitent la jeune fille. Je n’imaginais pas qu’elle irait jusque “là” ! Je prends pleinement conscience que tout cela n’est possible que par ma présence.

Ses bottes noires luisent. Sa jupe relevée, ses cuisses écartées, ses jambes relevées, la pose est hautement excitante. Une fois encore, j’ai l’envie folle de me masturber. J’avoue qu’aujourd’hui encore, lorsque je pense à cette “séquence”, il m’arrive de le faire. De toutes les aventures vécues avec Nathalie à cette époque, celle-ci est la plus torride. Pour elle aussi d’ailleurs…

Cela dure ainsi depuis cinq bonnes minutes. Je sais que la jeune fille ne feint pas. C’est un véritable moment de plaisir pour elle. Elle m’avoue en rentrant, avoir eu, dans ces instants là, un chapelet de petits orgasmes démentiels. L’addiction à ses exhibitions pousse parfois la jeune fille à flirter avec l’excès. Elle le sait bien. Mais elle sait aussi se réfréner. Sans avoir forcément envie de le faire…

Soudain, là, sur le quai, à une vingtaine de mètres, l’inconnu revient sur les lieux. Découvrant le spectacle, il reste debout, pantois. Je peux le voir prendre appui contre le pied d’un luminaire. Ce qu’il vit là, dans l’instant est unique. Il y a de fortes probabilités que cela n’arrive plus jamais dans sa vie. Sa surprise passée, il regarde à droite puis à gauche. L’homme se déboutonne hâtivement. Avec fébrilité.

Dans ces situations, si ces individus pouvaient se contrôler un tant soit peu, ils profiteraient de ces spectacles beaucoup plus longtemps ! Quelle bêtise que d’intervenir ! Cela met forcément un terme à ce qui se passe ! L’attitude du quidam ne fait pas exception à cette règle élémentaire de bon sens logique. On peut toutefois l’excuser et également le comprendre. L’excitation délirante qui découle de ce genre de spectacle est tellement exaltante. Il faut être maître de ses émotions pour “surmonter”.

Je constate que dans cette situation paradoxale l’homme manque de cette élémentaire réflexion. C’est dommage. Cela lui permettrait de faire durer les choses jusqu’à leur paroxysme ! Non. Il faut qu’il se manifeste ! Attitude rédhibitoire . Heureusement, certains esthètes savent apprécier. En restant discrets. Nous en avons croisé quelques uns. C’est l’apanage du gentleman et la caractéristique des véritables libertins. Le tact élémentaire. Savoir rester passif…

Ce n’est pas du tout le cas de notre homme. Ce dernier revient à la charge. Le “boulet” dans toute sa pénible obstination.  Entrant comme un éléphant dans un magasin de porcelaine, le bougre gâche son plaisir comme celui de la jeune fille. Il descend sur la voie. Je décide d’intervenir une nouvelle fois. Le triste sire est pitoyable. Soudain prostré dans son attitude culpabilisatrice, me voyant arriver, il fait demi-tour. Cette fois-ci il s’éloigne d’un pas rapide. Définitivement. La queue basse sans aucun doute.

Un peu de réflexion lui aurait permis d’assister à des choses extraordinaires. Sans doute plus étonnantes encore. Nathalie s’est déjà redressée. Elle se précipite dans mes bras en s’écriant : < Juste avant l’orgasme ! Le con ! >.

Nous prenons le chemin du retour.

C’est la toute dernière aventure commune de cette saison. C’est le dernier mardi après-midi avec Nathalie. Il se passera huit mois avant la première récidive. Sur le chemin du retour, en conduisant la voiture , je sens mon cœur se nouer à plusieurs reprises. Nous restons tous deux silencieux. Nathalie pose sa tête sur mon épaule. < Je reste vendredi soir. Tu viens passer la soirée avec moi ? > me demande t-elle d’une toute petite voix. Je suis soudain envahi d’une joie folle.

J’arrête la voiture sur le bord de la route. Nous nous fixons longuement avec gravité. Nathalie prend ma main…

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NATHALIE – Episode 10 -

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Ci-dessus. Votre humble serviteur qui prend un grand plaisir à vous régaler de ses belles histoires vraies. (Avec ses fausses moustaches).

La “Dernière séance”

Jamais nous n’avons échangé tant de courriels. Depuis mardi nous échangeons jusqu’à huit messages par jour. Nathalie m’écrit depuis la faculté et même pendant ses cours. Il est certain que nos vendredis soirs y sont pour beaucoup aussi. Ce jeudi soir je reçois la confirmation. La jeune fille sera bien là vendredi soir. Je suis évidemment prié de me présenter pour dix neuf heures.

J’arrive chez Nathalie à l’heure convenue. Comme toujours la jeune fille vient m’ouvrir dès le premier coup de sonnette. Tout comme les fois précédentes, j’ai pris le soin de commander deux pizzas qui seront livrées pour vingt heures . J’emmène les deux tranches de tarte aux pommes. Notre dessert préféré. Je les ai cherché au salon de thé. Ce qui m’a permis de converser un peu avec la jeune serveuse. Il se passe quelque chose…

Nathalie est vêtue d’une jupe bleue. Un magnifique bleu nuit en velours côtelé.  Elle porte un sweat-shirt noir. Chaussée de ses escarpins noirs à hauts talons sa silhouette s’en trouve une fois encore sublimée. Nous nous faisons la bise en nous serrant dans nos bras longuement. Nous pouvons sentir battre nos cœurs l’un contre l’autre.

La jeune fille m’invite à m’asseoir sur le canapé. S’installant à mes côtés elle me prend la main. Nous savons tous les deux que c’est la dernière fois avant plusieurs mois. Se penchant vers moi elle me fait : < Tu sais , si je veux vivre de nouvelles aventures, ce sera avec toi. Mais pour les mois à venir, il faut que je pense très sérieusement à mes études ! >. Je garde un respectueux silence. Nous avons évoqué tout cela par courriels tant de fois.

Une fois encore mon cœur d’artichaut me joue des tours. Notre conversation est interrompue par le livreur de pizzas. Je vais prendre la livraison. Je paie en laissant un bon pourboire au jeune livreur. Les pizzas sont biens chaudes. Nous passons à table. Celle-ci est prête avec ses couverts, ses assiettes et ses verres. Nathalie, en parfaite maîtresse de maison, est prévenante.

Après le repas, Nathalie me propose de prendre le dessert sur la petite table basse, devant le canapé. Je m’installe. La jeune fille, comme à chaque fois, s’assoit dans le fauteuil face à moi. Le petit verre à Cognac, posé au milieu de la table basse ne laisse aucun doute quand aux choses à venir. Il y a une paille posée verticalement à l’intérieur.

Nathalie, tout en parlant,  écarte imperceptiblement ses cuisses. Gardant ses pieds joints. Cette position est strictement la même que les deux autres fois. C’était le début du “show”. J’aime ressentir les émotions qui commencent à m’envahir. Ces émotions, intimement liées aux situations que je vis avec la jeune fille, ont développé chez moi une véritable addiction.

J’ai beau connaître les habitudes et les réactions de Nathalie, à chaque fois mes émotions atteignent leurs paroxysmes. Lorsqu’elle passe sa main droite sous sa jupe, mon sang ne fait encore qu’un tour. Mais quel tour ! Depuis notre rencontre, j’ai toujours la conscience du privilège qui m’est accordé. Conscience de cette confiance que la jeune fille place en moi. Au travers de nos complicités se sont installés des liens beaucoup plus insidieux.

Nous terminons de déguster nos tranches de tarte. Nathalie se lève.  Elle se place debout devant moi. Se cambrant en avant, elle se met à mimer une masturbation masculine. Jambes fléchies, me fixant dans les yeux, elle me fait : < Une dernière fois, ici ? Tu veux bien ? >. Ce soir, ses longs cheveux sont attachés en tresse. Une tresse qui flotte dans son dos. Elle est terriblement séduisante.

Je déboutonne mon pantalon. Mon érection, une fois encore contrariée par les tissus de mon slip et de mon pantalon, rend les choses ardues. Après quelques contorsions, j’arrive enfin à sortir mon sexe.  Doucement, je commence mon mouvement masturbatoire. Nathalie, toujours debout, la main entre ses cuisses sous sa jupe relevée, me fait : < Tu te souviens de toutes ces aventures ? La bibliothèque ? Le salon de Thé ? Le château ? Le zoo ? La gare ? Le parc ? C’était géant ! >. Je réponds, amusé : < Oui , tout cela va me manquer cruellement ! >. < Moi aussi. Vivement octobre !> répond la jeune fille.

Nathalie retire sa jupe. Elle est là, debout, sur ses hauts talons, le bas du corps nu. Ses longues cuisses galbées, ses mollets admirablement dessinés, ses fesses fermes, tout cela offert comme autant de cadeaux à mes sens confus. Troublés. Elle se met à marcher dans la pièce. Elle pose son entre-jambes sur un des coins de la table. La jeune fille reste ainsi cambrée, les mains en appuis devant elle sur chaque bord de la table. Elle imprime un mouvement de va et vient à son bassin.

Nathalie, la tête penchée en avant, me regarde par en dessous avec un regard enflammé. Un regard terriblement vicieux. Sa tresse pend sur la table.  Elle lâche de petits gémissements. Le spectacle, une fois encore, est grandiose. J’ai l’impression d’être dans un autre monde. Un monde existant pourtant dans le notre. Exclusivement dans le notre…

Me levant, je m’approche de la jeune fille. Etonnée par mon attitude elle me regarde, interrogative. J’approche mon visage du sien. Je veux regarder de près les expressions de son visage durant sa masturbation. Je veux absolument m’imprégner de ces images afin de les garder en mémoire à tout jamais. Je la scrute avec le regard d’un entomologiste. C’est prodigieux. Cela semble aussi beaucoup l’exciter.

Je scrute ses expressions, ces rictus. Je scrute les plis de ses yeux, de ses lèvres. Nathalie semble encore plus excitée. De petits à-coups réguliers ponctuent le mouvement régulier de son bassin contre le coin de la table. Quoi de plus merveilleux pour une exhibitionniste que d’être observée. Ma présence, si proche, au point qu’elle peut sentir mon souffle sur sa joue, doit la propulser vers des sommets.

Je contourne Nathalie. Me plaçant derrière elle, je m’accroupi. A travers l’épaisse touffe de poils, je contemple les lèvres de son sexe. Ses lèvres fripées et trempées s’ouvrent, s’écartent, en fonction du mouvement. Les poils, entre ses fesses, sont déjà trempés. De la sueur en dégouline.  La jeune fille gémit. Je contemple ses longues jambes cambrées sur ses hauts talons se tendre. Des jambes qui s’animent de légers tremblements. Un ange est là, devant moi, entrain de me donner une vision très personnelle du paradis. De son paradis…

De la sueur sans doute mêlée de cyprine coule à l’intérieur de ses cuisses. Il y a des coulures jusqu’au dessus des genoux.  Je regarde avec une attention passionnée. Je suis à genoux derrière la jeune fille. Je scrute ses fesses, sa vulve. Je tente de distinguer des choses au travers des poils trempés de sueur et de mouille. Je m’imagine volontiers manger de tout cela jusqu’à la moindre goutte. L’odeur m’attire follement.

Me relevant, je reviens me placer devant le visage de la jeune fille. La tresse posée sur son épaule, avec une grâce supplémentaire, est du plus bel effet. Je scrute la racine mouillée des cheveux de sa nuque et de ses tempes.  Des gouttelettes de sueur perlent sur son front, ses joues et sur le bout de son nez. Nathalie gémit. De la sueur coule même de ses narines.

J’approche encore mon visage du sien. Je peux voir en “gros plan”. Je suis véritablement dans l’intimité émotionnelle de la jeune fille. Je peux sentir son souffle sur ma bouche. J’ai le désir fou de lécher sa peau, de boire cette sueur.  Un instinct animal me donne envie de lécher toutes les sécrétions de son corps. Nathalie doit le sentir. Un orgasme secoue tout son être d’un spasme si violent que toute la table en tremble.

S’accroupissant au dessus de la petite bassine en plastique bleu qu’elle tire de sous la table, Nathalie se met à y pisser longuement. Cette fois c’est un jet continu. La bassine s’emplie à moitié. Je lui tends une des serviettes en papier qui sont encore sur la table. Elle se relève après s’être essuyée. Rouge et couverte de sueur. La jeune fille jette le papier dans la cuvette. Ce dernier flotte un instant avant de s’imprégner puis de couler.

A nouveau quelques soubresauts secouent le corps de la jeune fille. Elle se tient aux bords de la table. De nouveaux spasmes l’agitent avant qu’elle ne s’effondre, haletante et ruisselante, dans le fauteuil. Nathalie a les yeux fermés. Je la regarde, dans sa sublime introspection, tentant de reprendre ses esprits et son souffle.

Je m’assois sur le canapé et je verse un peu de thé dans la tasse de la jeune fille. Nathalie me regarde en souriant. Je la trouve belle. La jouissance rend les filles sublimes. Son sexe dégouline sur le velours carmin du fauteuil. L’intérieur de ses cuisses est luisant de sueur et de sécrétions. Nathalie place sa jambe droite sur l’accoudoir droit et sa jambe gauche sur l’accoudoir gauche. < A toi  maintenant ! > me fait-elle.

A vrai dire, je n’ai pas cessé de me masturber doucement durant tout l’épisode de la table. Là, je recommence en décalottant et recalottant mon gland, entre le pouce et l’index.  D’un mouvement lent et régulier. < Tu te branles toujours comme ça ?  > me demande Nathalie. Je la regarde, amusé, pour lui répondre : < Oui, je n’aime pas me brusquer ! >. Nous rions tous deux de bon cœur.

Nathalie se redresse. S’approchant de moi, elle se met à genoux devant le canapé, presque entre mes jambes. Elle approche son visage de mon sexe. Tout en reniflant et respirant son odeur. Son nez et sa bouche encore humides, à quelques centimètres de mon sexe, me procurent une délicieuse excitation. De lutter contre l’envie d’accélérer mon mouvement et de subir cette situation, m’emmènent au paroxysme du plaisir cérébral. Son souffle chaud sur mon sexe est terriblement animal.

Les yeux de Nathalie vont de mon sexe à mon visage. Se tenant la tresse sur le côté, de la main droite, la jeune fille respire l’odeur de mon sexe. Je peux l’entendre renifler. Un peu comme si elle respirait quelques parfums de fleurs. Je peux également découvrir que son bassin se remet à bouger. Presque imperceptiblement d’abord, pour accélérer doucement.

Cette situation est torride. De la main gauche la jeune fille se saisit du petit verre à Cognac. Elle le plaque contre mon pantalon, juste sous mon sexe. Approchant le gland sur le bord du verre, je laisse couler le trop plein. Une sorte de fausse éjaculation dont je suis coutumier vient s’écouler dans le récipient. L’emplissant de plus du tiers. Avec la paille, la jeune fille se met à aspirer le liquide. Comme on le ferait d’un sirop…

Nathalie, délicatement, recueille ce jus de mon plaisir. Récupérant jusqu’à l’ultime coulure. Faisant tourner le verre contre la peau de mon prépuce. Approchant à nouveau son nez pour sentir. Scrutant avec attention le contenu visqueux. Léchant la paille à ses deux extrémités. Je suis au bord de l’apoplexie. Mon excitation folle me fait vaciller.

Je continue ma masturbation. Nathalie se redresse pour s’installer à nouveau dans le fauteuil. Sa main droite se met à caresser son sexe. Sans doute excitée par la situation, la jeune fille s’offre un second tour. Marquant quelques pauses, afin de déguster des petits gâteaux et le thé, nous nous offrons la “Dernière séance”.

Nathalie connaît un nouvel orgasme qui la fige, prostrée, dans son fauteuil. Courbée en avant, le menton sur sa poitrine, animée de spasmes et de frissons, la jeune fille se termine en lâchant des râles de plaisirs. Je me lève. Prenant le verre à Cognac, j’éjacule avec un jet d’une puissance rare. Remplissant presque le petit récipient.

Nathalie, le visage en sueur, les yeux cernés, se lève pour venir se remettre à genoux devant moi, son visage tout près de mon sexe. S’emparant du verre, elle avale la totalité de son contenu. Léchant le fond en gloussant de plaisir. La jeune fille reste ainsi à lécher et à nettoyer l’intérieur du verre. Je retombe sur le canapé. Epuisé, tentant de retrouver une respiration normale, je regarde la jeune fille se livrer à un de ses nouveaux vices. Déguster du sperme…

Nous bavardons encore un peu. C’est notre tout dernier rendez-vous. Nous avons du mal à mettre un terme à cette soirée. Nos cœurs sont forcément un peu tristes. Nous sommes des êtres optimistes, positifs. Pourtant l’instant semble emprunt d’une solennité grave. Le moment est intense. Nathalie, assise à mes côtés, pose sa tête sur mon épaule. Nous restons ainsi un long moment. Vers minuit, pour la toute dernière fois, je prends congé.

Sur le pas de la porte, je serre Nathalie dans mes bras. < Merci pour tous ces moments de bonheur > me fait-elle en me déposant un baiser sur les lèvres. Je la regarde en lui souriant avant de répondre : < Merci à toi aussi. C’était des moments magiques >. < Nous nous reverrons en octobre, promets-le moi ? > fait-elle encore en me fixant d’un regard implorant. Je la rassure : < Comment pourrait-il en être autrement l! >. Je dépose le plus délicat baiser sur son front puis sur ses lèvres.

Je tourne les talons. Me faisant violence, je dévale les deux étages. Une fois dans le froid de cette nuit de fin janvier, mon cœur se serre si fort. J’ai l’impression de revivre mon premier chagrin d’amour. Cela y ressemble tant. Pourquoi ne suis-je pas remonté ? Pourquoi ne l’ai-je pas embrassé ? Pourquoi ne lui ai-je pas fait l’amour toute la nuit ? Parce que tout cela serait sans doute arrivé trop tôt. Et je ne savais pas encore “tout”…

< Merci et sois prudent ! > fait la voix de Nathalie dans la nuit. Je lève la tête. La jeune fille est accoudée sur le muret du petit balcon de son studio. Elle me fait un signe de la main. < On se fait des courriels ! > me fait-elle encore. Je garde le silence en regardant longuement la jeune fille. Elle est là, debout dans l’obscurité. Elle s’est revêtue de son manteau. Surmontant une immense douleur il me faut me dissoudre dans la nuit.

Je rentre chez moi en prenant mon temps. Je roule doucement. Nullement pressé de retrouver ma solitude…

Octobre arrive beaucoup plus vite que je ne l’imagine.

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